N° 13

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 2007-2008

Annexe au procès-verbal de la séance du 3 octobre 2007

RAPPORT D'INFORMATION

FAIT

au nom de la commission des Affaires culturelles (1) sur la crise de la presse ,

Par M. Louis de BROISSIA,

Sénateur.

(1) Cette commission est composée de : M. Jacques Valade, président ; MM. Ambroise Dupont, Jacques Legendre, Serge Lagauche, Jean-Léonce Dupont, Ivan Renar, Michel Thiollière, vice-présidents ; MM. Alain Dufaut, Philippe Nachbar, Pierre Martin, David Assouline, Jean-Marc Todeschini, secrétaires ; M. Jean Besson, Mme Marie-Christine Blandin, MM. Yannick Bodin, Pierre Bordier, Louis de Broissia, Jean-Claude Carle, Jean-Pierre Chauveau, Gérard Collomb, Yves Dauge, Christian Demuynck, Mme Béatrice Descamps, MM. Denis Detcheverry, Louis Duvernois, Jean-Paul Émin, Mme Françoise Férat, M. Bernard Fournier, Mme Brigitte Gonthier-Maurin, MM. Philippe Goujon, Jean-François Humbert, Mme Christiane Hummel, MM. Soibahaddine Ibrahim, Alain Journet, Philippe Labeyrie, Pierre Laffitte, Alain Le Vern, Simon Loueckhote, Mme Lucienne Malovry, MM. Jean Louis Masson, Jean-Luc Mélenchon, Mme Colette Mélot, M. Jean-Luc Miraux, Mme Catherine Morin-Desailly, M. Bernard Murat, Mme Monique Papon, MM. Jean-François Picheral, Jack Ralite, Philippe Richert, Jacques Siffre, René-Pierre Signé, Robert Tropéano, André Vallet, Jean-François Voguet.

« La lecture des journaux

est la prière du matin

de l'homme moderne. »

Hegel

INTRODUCTION

Mesdames, Messieurs,

Reflet d'une Nation, d'une région, d'une société, expression d'une culture, d'une vie démocratique, la presse quotidienne demeure un produit magique qu'il faut chaque jour réinventer. Cette presse d'information qui rentrait dans tous les foyers, entraînait un sentiment d'appartenance et favorisait l'échange conserve certes ses inconditionnels ! Votre rapporteur en fait partie...

Mais l'époque où la non parution trois semaines durant du quotidien Sud Ouest perturbait à ce point la belle province d'Aquitaine que les sociologues s'y penchèrent des années durant est bel et bien révolue. Ces « quarante pages blanches, qui, chaque matin, vont se remplir de publicité, de petites annonces, de titres, de textes et de photo » selon l'heureuse formule de Jean Miot 1 ( * ) sont en effet ostensiblement délaissées par un public séduit par des médias concurrents proposant une information continue, accessible ... et souvent gratuite.

Créé par la commission des affaires culturelles du Sénat le 23 janvier 2007, le groupe de travail sur la crise de la presse quotidienne d'information politique et générale a ouvert ses portes à tous les acteurs du secteur afin d'identifier les causes de ce déclin et de faire des propositions concrètes visant à inverser cette tendance.

Au terme de ses travaux, il a proposé à la commission cinq pistes de réflexion tendant à favoriser la reconquête du lectorat, faciliter la prise en main du « produit presse » par les jeunes générations, accélérer l'entrée des entreprises de presse dans l'univers numérique et conforter le statut des journalistes. Ces pistes prennent des formes variées adaptées à la diversité des enjeux : décisions internes aux entreprises de presse, modifications législatives et évaluation des politiques d'aides publiques.

La mise en oeuvre rapide de ces préconisations permettrait de sortir d'une situation regrettable tant pour le pluralisme de l'information que pour le bon fonctionnement de notre démocratie. Elle contribuerait surtout à écarter le risque d'avoir à s'écrier, le jour venu, à la manière de Bossuet : « La presse quotidienne se meurt, la presse quotidienne est morte » !

« Déclin : Etat de ce qui diminue, commence à régresser.

Crise : Aggravation brusque d'un état chronique. »

Le Petit Robert

I. UN MODÈLE ÉCONOMIQUE DÉPASSÉ ?

La presse quotidienne est en crise ! L'information paraît tellement banale qu'elle ne provoque plus que regards fatigués et sourires entendus. Inlassablement répété par une partie des représentants du secteur pour attirer à bon compte l'attention des pouvoirs publics sur le déclin d'un média nécessaire au bon fonctionnement de notre régime démocratique, le message semble avoir perdu sa force mobilisatrice.

Ce message reflétait jusqu'alors une situation qui, sans être catastrophique, n'en demeurait pas moins préoccupante. Il traduisait d'abord les craintes d'une profession toute entière face à l'émergence de nouveaux concurrents susceptibles de détourner l'attention des lecteurs et les investissements des annonceurs. Il relayait également les inquiétudes d'un secteur conscient de sa vulnérabilité : M. Philippe Boegner, directeur de Paris Match , soulignait déjà en 1969 que « les trois handicaps de la presse française s'appellent : manque de capitaux, manque de publicité, manque d'esprit d'entreprise ». De manière plus pragmatique, il permettait de justifier, année après année, le maintien du fameux « régime économique de la presse » et l'augmentation progressive des crédits budgétaires qui le composent.

Ce message est pourtant plus que jamais d'actualité. A l'image de Libération , qui vient d'obtenir une nouvelle prorogation de la procédure de sauvegarde 2 ( * ) sous laquelle son éditeur est placé depuis le 4 octobre 2006, tous les titres de la presse quotidienne d'information politique et générale française doivent résoudre une équation économique délicate caractérisée par une baisse continue des recettes et le maintien de coûts de production élevés.

A. UN EFFET DE CISEAU QUI S'AMPLIFIE

Il suffit de parcourir les titres d' Info-Médias , analyse annuelle du secteur de la presse écrite établie par la Direction du développement des médias, pour prendre la mesure des difficultés du secteur : La presse écrite en 2006 : la crise perdure ; La presse écrite en 2005 : encore une année difficile ; La presse écrite en 2004 : une reprise plus apparente que réelle ...

Tout particulièrement, la presse quotidienne payante d'information politique et générale est victime d'un effet de ciseau provoqué par la contraction de ses recettes et le maintien de coûts fixes élevés. Ce phénomène ayant déjà été décrit et analysé avec brio dans de nombreux rapports récents 3 ( * ) , votre rapporteur se contentera d'en rappeler simplement, mais clairement, les données principales.

1. Une réduction drastique des recettes de la presse quotidienne

Les Français ont pour la presse quotidienne un bien maigre appétit. Cela peut paraître paradoxal pour un pays qui a joué un rôle de première importance dans l'histoire de ce secteur et, plus généralement, dans le combat pour la liberté d'expression et de l'information.

Qu'il semble loin le temps où, à l'aube de la première guerre mondiale, les Français pouvaient se vanter d'être les plus gros consommateurs de quotidiens au monde !

Mais c'est ainsi : lecteurs et annonceurs, séduits par d'autres médias, désertent progressivement une presse quotidienne dont les « grandes heures » semblent définitivement appartenir au passé.

a) Des lecteurs de plus en plus rares

La patrie d'Emile Girardin, qui introduisit la « réclame » dans la presse, et de Polydore Millaud, créateur du journal populaire à un sou, voit la diffusion de sa presse quotidienne se réduire telle une peau de chagrin.

Trente et unième à l'échelle mondiale, notre pays se situe seulement, comme le montre le tableau ci-après, au douzième rang européen pour la diffusion des quotidiens. Avec moins de 160 exemplaires diffusés pour 1 000 habitants, il se classe derrière la Belgique mais - maigre consolation - devant l'ensemble des pays du sud du continent.

QUOTIDIENS

NOMBRE D'EXEMPLAIRES DIFFUSÉS POUR 1000 HABITANTS

Source : WAN (World association of Newspaper)

Notre pays ne compte ainsi plus aucun quotidien payant atteignant ou dépassant le million d'exemplaires diffusés, alors que le Royaume-Uni, de population équivalente, en compte cinq. A l'échelle mondiale, le tableau ci-dessous permet de constater que le premier quotidien hexagonal, le grand titre régional Ouest France , ne se classe qu'à la 76 e place du classement, à des « années lumière » des principaux quotidiens japonais.

LES 10 QUOTIDIENS PAYANTS LES PLUS DIFFUSÉS AU MONDE

POSITION DU QUOTIDIEN FRANÇAIS EN 2005

En milliers d'exemplaires par jour

Source : WAN (World association of Newspaper)

En tendance, les chiffres de la diffusion de la presse en France sont encore moins flatteurs : tous les indicateurs sont dans le rouge. Comme le souligne non sans euphémisme le dernier exemplaire d' Info-Médias , « la crise semble s'installer durablement » .

Une analyse des dix dernières années permet de constater une diminution régulière mais prononcée de la diffusion des 12 quotidiens nationaux depuis l'an 2000. Comme le montre le graphique ci-dessous, la diffusion payée France de cette catégorie de presse est passée selon l'OJD de l'indice 103 à l'indice 92 entre 2000 et 2006.

ÉVOLUTION DE LA DIFFUSION FRANCE PAYÉE DE LA PQN

Source : OJD

La tendance observée en matière de presse quotidienne nationale (PQN) est encore accentuée en matière de presse quotidienne régionale (PQR) et départementale. Depuis la base 100 située en 1996, cette catégorie de presse a connu une érosion régulière et prononcée de sa diffusion : celle-ci atteint seulement 87 en 2006.

ÉVOLUTION DE LA DIFFUSION FRANCE PAYÉE DE LA PQR

Source : OJD

Flagrante sur une longue période, l'ampleur de la désaffection du lectorat vis-à-vis de la presse quotidienne se constate aussi à l'aune d'éléments plus ponctuels. Compte tenu de l'actualité politique du premier semestre de l'année 2007, les derniers chiffres de l'OJD relatifs à la période juillet 2006-juin 2007 sont ainsi particulièrement parlants quant aux rapports qu'entretiennent les Français avec ce média.

En dépit de la ferveur populaire entourant l'élection présidentielle et du regain d'intérêt de la population pour le débat d'idées à l'occasion de cette échéance politique majeure, force est de constater que la diffusion des principaux quotidiens nationaux a relativement peu augmenté sur la période concernée .

Si la diffusion payée d' Aujourd'hui en France a bondi de 9 %, la courbe de progression des ventes des autres quotidiens payants généralistes est plus nuancée : la diffusion du Monde a ainsi progressé de 2,1 % (soit 6 600 exemplaires supplémentaires par jour seulement sur la période), celle du Figaro de 3,2 % (soit 10 400 exemplaires supplémentaires), celle de La Croix de 2,3 % alors que celle de Libération a reculé de 2,2 % et celle de l'Humanité de plus de 1,5 %.

Dans ces conditions, comme le souligne M. Daniel Junqua 4 ( * ) , « on comprend aisément que les éditeurs préfèrent ne pas trop s'appesantir sur les ventes et mettent plutôt l'accent sur l'audience qui rassemble l'ensemble des lecteurs, acheteurs ou non. » Selon la dernière étude EPIQ 5 ( * ) réalisée par sondage auprès d'un échantillon représentatif de la population, 47,4 % des Français âgés de quinze ans ou plus affirment lire chaque jour au moins un quotidien, ce qui représente plus de vingt-trois millions de personnes.

Ce chiffre, plus flatteur que celui du nombre d'exemplaires diffusés en moyenne par jour (7,6 millions selon l'OJD) et que celui du tirage total par jour (un peu moins de 9,8 millions selon la Direction du développement des Médias) est en effet plus à même de motiver publicitaires et annonceurs.

Il n'en demeure pas moins que plus d'un Français sur deux ne lit plus de quotidiens, alors que la quasi-totalité des foyers est aujourd'hui équipée de plusieurs postes de radio, d'au moins un téléviseur et pourra, dans un proche avenir, bénéficier d'une connexion internet à haut débit.

b) Des recettes publicitaires qui fuient vers d'autres médias

Frappée par une lente mais inexorable décrue de sa diffusion payée, la presse quotidienne française connaît également une diminution régulière de ses ressources publicitaires. Il convient en ce domaine de distinguer l'évolution des annonces commerciales et des petites annonces.

(1) La presse quotidienne payante : un média délaissé par les annonceurs ?

Concernant les annonces commerciales, la presse quotidienne, comme les autres médias, est dépendante d'un marché étroit qui, depuis 2000, peine à retrouver le chemin de la croissance. Deux remarques principales peuvent être tirées de l'analyse des données chiffrées collectées par l'Institut de recherches et d'études publicitaires (IREP).

D'une part, comme le montre le tableau ci-après, la presse en général et la presse quotidienne nationale en particulier restent à l'écart de la reprise publicitaire constatée en 2006 . Contrairement à la progression enregistrée par la télévision, le cinéma, la presse gratuite ou encore internet, les recettes publicitaires de la PQN ont diminué de 3,5 % au cours de l'année passée dans un contexte pourtant favorable aux médias dans leur ensemble (+ 3,9 % en moyenne).

INVESTISSEMENTS NETS GRANDS MÉDIAS 2006

Montant en M€

Parts de marché

Évolution 2006/2005

Total presse

4 507

13,9 %

+ 1,7 %

quotidiens nationaux

290

0,9 %

- 3,5 %

quotidiens régionaux

791

2,4 %

+ 1,0 %

magazines

1 558

4,9 %

- 1,5 %

presse gratuite

1 080

3,3 %

+ 7,9 %

Radio

1 001

3,1 %

+ 1,5 %

Télévision

4 209

12,9 %

+ 4,5 %

Internet 6 ( * )

542

1,7 %

+ 42,0 %

Total médias

11 799

36,3 %

+ 3,9 %

Total hors-médias

20 722

63,7 %

+ 1,1 %

Total marché

32 521

100,0 %

+ 2,1 %

Source : France Pub- Irep

D'autre part, la lecture des données internationales permet de mettre en évidence le faible intérêt des annonceurs pour la presse quotidienne française . Si ce média représente dans la plupart des pays industrialisés plus de 13 % de la totalité des investissements publicitaires nets, la France est loin d'atteindre de tels niveaux puisque les investissements nets dans la presse quotidienne hexagonale ne dépassent pas les 9 % de l'ensemble.

LES INVESTISSEMENTS MÉDIAS DES ANNONCEURS EN EUROPE
ET DANS LE MONDE EN 2006

Allemagne

Espagne

France

Italie

Royaume-
Uni

Etats-Unis

Japon

Investissements médias/PIB

0,72 %

0,75 %

0,65 %

0,66 %

0,91 %

1,09 %

0,86 %

Presse

51,7 %

30,6 %

35,2 %

28,7 %

35,3 %

28,7 %

28,3 %

presse quotidienne

16,7 %

18,5 %

9,0 %

13,3 %

13,9 %

17,6 %

19,8 %

presse gratuite

12,8 %

0,0 %

9,3 %

0,0 %

4,2 %

nd

nd

presse magazine grand public

15,2 %

7,4 %

12,8 %

13,5 %

11,1 %

8,4 %

8,5 %

Radio

4,9 %

8,9 %

8,2 %

5,9 %

4,6 %

12,1 %

3,8 %

Télévision

31,9 %

49,7 %

37,6 %

54,8 %

37,8 %

43,0 %

45,7 %

Publicité extérieur

5,9 %

7,4 %

11,6 %

7,4 %

9,2 %

3,8 %

11,7 %

Internet

4,7 %

2,8 %

6,3 %

2,5 %

11,6 %

12,4 %

10,5 %

Source : Ad Barometer - nd : non disponible

Autant dire qu'en matière de publicité commerciale, la presse quotidienne française cumule trois handicaps majeurs :

- elle évolue sur un marché publicitaire de taille réduite : comme l'indique le tableau ci-dessus, les dépenses nettes des annonceurs dans les médias français ne représentent que 0,65 % du produit intérieur brut ;

- elle doit partager cette ressource limitée avec des concurrents nombreux et dynamiques : la presse gratuite et, dans une moindre mesure, internet ont ainsi réussi en très peu de temps à prendre des positions très fortes auprès des annonceurs ;

- en comparaison de ses principaux homologues européens, elle ne capte plus qu'une faible part des investissements publicitaires nets , phénomène qui réduit mécaniquement ses marges de manoeuvre en cas de retournement du marché publicitaire ou de poursuite du transfert constaté vers les autres médias.

(2) Vers la disparition des petites annonces des colonnes de la PQN ?

L'évolution des recettes de petites annonces est plus contrastée entre les différentes catégories de presse quotidienne d'information politique et générale.

S'agissant de la presse quotidienne nationale, les résultats de l'enquête statistique annuelle sur la presse écrite menée par la Direction du développement des médias révèlent que les recettes de petites annonces se sont contractées de 4,6 % en 2006. Si celles-ci comptaient pour 320 millions d'euros dans les recettes de la presse nationale d'information en 1990, elles ne représentent plus aujourd'hui que 70 millions d'euros soit à peine 5 % du chiffre d'affaires total de cette catégorie de presse.

A contrario, les résultats obtenus par la presse locale incitent à l'optimisme. Celle-ci a su en effet maintenir et même renforcer la part des petites annonces dans ses recettes commerciales. Ces annonces ont progressé de 42 % depuis 1990 et représentent désormais près de 17 % de ses recettes.

On peut en conclure que le support des journaux locaux est mieux adapté aux petites annonces que les quotidiens nationaux généralistes. Les petites annonces publiées autrefois dans ces derniers ont massivement migré vers les journaux gratuits et internet, ce qui conduit à s'interroger sur l'avenir de cette catégorie d'annonces et de recettes dans les pages et les bilans de la presse quotidienne nationale payante.

* 1 Les effets des nouvelles technologies sur l'industrie de la presse, Conseil économique et social, 1999.

* 2 La loi n° 2005-845 du 26 juillet 2005 sur la sauvegarde des entreprises a entendu remédier aux principaux défauts de la réglementation précédente des entreprises en difficultés. Entrée en vigueur le 1 er janvier 2006, elle est « destinée à faciliter la réorganisation de l'entreprise afin de permettre la poursuite de l'activité économique, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif » et s'inscrit dans le processus d'européanisation du droit de la faillite dont la première pierre est constituée par la procédure d'insolvabilité (insolvency proceedings) instituée par le droit communautaire, applicable depuis le 31 mai 2002.

* 3 Voir notamment : Les effets des nouvelles technologies sur l'industrie de la presse, Conseil Économique et Social, Mai 1999, Garantir le pluralisme et l'indépendance de la presse quotidienne pour assurer son avenir, Conseil Économique et social, Juillet 2005 et, plus récemment, Comment sauver la presse quotidienne d'information, Institut Montaigne, Août 2006 et La presse au défi du numérique, rapport de M. Marc Tessier au ministre de la culture et de la communication, février 2007.

* 4 Daniel Junqua, La presse, le citoyen et l'argent, Editions Gallimard.

* 5 Etude de la presse d'information politique et quotidienne, Audience 2006.

* 6 Achat d'espace et liens sponsorisés.

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