B. ORGANISATION DU PLAN SÉISME

Il a été réparti en quatre chantiers et subdivisé en onze ateliers.

1. Chantier 1

Il est dédié à l'information, la formation et la connaissance du risque avec cinq ateliers : la formation, l'information, la connaissance locale du risque, ce que les spécialistes, dont je ne suis pas, appellent parfois les microzonages. Il s'agit de connaître les effets locaux à la fois sismiques, mais aussi du sol et du sous-sol qui peuvent amplifier le risque par la nature des sols. Ceci est au niveau des aléas, mais il s'agit aussi d'une connaissance du risque en termes de vulnérabilité des bâtiments, des infrastructures, des transports, des télécommunications. Le quatrième sujet qui en découle est la capitalisation de la connaissance du bâti. Le cinquième concerne la compréhension de l'aléa et du risque, connaissance des phénomènes en recherche.

2. Chantier 2

Il visait à améliorer la prise en compte du risque sismique dans les constructions avec l'évolution du zonage et la mise en place des normes européennes de construction parasismiques. Il ne sert à rien d'édicter, si on ne s'assure pas du respect de la réglementation de la construction en termes de qualité parasismique. L'atelier 2.4 visait à connaître les enjeux finement sur le territoire, en commençant par les plus exposés, et travailler sur la réduction de la vulnérabilité, avec des actions de diagnostic, puis de renforcement.

3. Chantier 3

Concertation, coopération, communication

4. Chantier spécifique sur le tsunami

Le tsunami de 2004 ayant révélé l'importance de ce sujet, un chantier spécifique du risque tsunami fut ajouté au Plan Séisme.

Notre ministère avec les autres ministères assure un pilotage national de l'action de l'Etat. Des déclinaisons locales en région ont été mises en place. On peut citer pour la métropole les initiatives plus actives : le Plan Séisme Pyrénées qui concerne les trois régions pyrénéennes, une action sur le Grand Ouest et une coordination entre les régions Rhône-Alpes et PACA.

Le Plan Séisme Antilles, qui a été approuvé début 2007 constitue une déclinaison particulière pour les Antilles, eu égard à l'intensité des séismes redoutés et à la grande vulnérabilité des territoires. Il vise à décliner, à renforcer les actions du Plan Séisme et à impulser des dynamiques de renforcement d'un certain nombre de bâtiments exposant les populations et des bâtiments utiles pour la gestion de crise. Je ne rentrerai pas dans le détail des objectifs du Plan Séisme Antilles, ni de son bilan, puisqu'un exposé spécifique de Monsieur Sorro, responsable de la cellule centrale interministérielle est prévu.

Nous avons mis en place un chantier spécifique pour la prévention du risque de tsunami autour des quatre bassins évoqués.

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