c) La nécessaire association des familles

Les actions de prévention doivent, au-delà du public cible, impliquer tous les acteurs intéressés : parents, enseignants, professionnels de la santé, professionnels du champ socio-éducatif.

On a mentionné plus haut l'intérêt des programmes comportant des séances avec les parents pour les aider à améliorer leur « autorité parentale » et des séances regroupant les parents et les enfants pour vérifier les acquis. De façon beaucoup plus large, il est indispensable d'associer les familles à l'ensemble de la politique de prévention destinées aux enfants et adolescents.

Il est en effet incontestable que le climat familial joue un rôle dans les dérives vers l'addiction, tout comme la qualité des interactions entre parents et enfants. La position des parents vis-à-vis des produits intervient également : le comportement inconscient et irresponsable de certains parents fumant du haschich devant leurs enfants a été souligné à plusieurs reprises devant la mission d'information.

Les parents doivent donc être informés, et même associés à la mise en place des projets de prévention. Ils doivent bénéficier d'une information, non seulement sur l'action elle-même, mais aussi sur les éléments qui conduisent la réflexion : réalité des consommations, évolution psychologique des adolescents, principes de prévention, etc.

Par ailleurs, quand un élève ayant un problème de consommation est repéré dans un établissement scolaire, il importe que les parents soient alertés et que toutes informations utiles leur soient fournies sur les ressources possibles à l'extérieur de l'établissement, notamment sur les centres de consultation jeunes consommateurs.

Ainsi, le programme de prévention mis en place aux États-Unis évoqué plus haut intègre les parents.

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