(1) Cf. COM (1998) 219 Final - Communication de la Commission sur le travail non déclaré.

(1) Chiffres établis par le Bureau International du Travail.

(2) COM (1999) 61 final du 17 février 1999. Ce rapport, intitulé " Cardiff II ", s'inscrit dans la continuité des conclusions du Conseil européen de Cardiff de juin 1998 reconnaissant la contribution importante des réformes économiques et structurelles dans la lutte contre le chômage.

(3) Pour la Grèce, les données ne sont pas disponibles. Celles indiquées se rapportent à mars 1998.

(4) Chiffres au 31 janvier 1999.

(5) Pour comparaison, le SMIC français est fixé à 40,22 F depuis juillet 1998 et l'équivalent américain du SMIC est passé de 4,25 à 5,15 dollars (soit environ 32 F) depuis l'arrivée des démocrates au pouvoir.

(6) Encore que dans son rapport suivant, daté de mars 1999, l'OCDE rende l'existence du salaire minimal responsable de la faible mobilité des salariés européens Cf. infra p. 42.

(7) Cf. " le retour en grâce du SMIC " - Carine Fouteau - Problèmes économiques n° 2.614 - 28 avril 1999.

(8) " Earned income tax credit " aux Etats-Unis et " working families tax credit " en Grande-Bretagne.

(9) à l'exception de la Belgique et de la Suède qui interdisent l'intérim ; l'Italie a prévu de l'autoriser à compter de l'an 2000.

(10) Cf. COM (99) 203 provisoire - 1 er mai 1999. Proposition de directive du Conseil concernant l'accord-cadre sur le travail à durée déterminée conclu par l'UNICE, le CEEP et la CES.

(11) Cf. COM (98) 662 final.

(1) Voir les résolutions n° TA 217 (Assemblée nationale, 9 décembre 1998) et n° TA 57 (Sénat, 29 décembre 1998).

(12) Voir l'étude en annexe, pp. 75-77.

(13) Ibid, p. 78.

(14) Cf. L'euro 4 mois après : situation et perspectives, 20 avril 1999.

(15) Rapport de M. Aiman Metten sur le mécanisme d'ajustement en cas de chocs symétriques. Commission économique, monétaire et de la politique industrielle. 11 novembre 1998.

(16) UEM : Faits, défis et politiques, 1999, p. 173.

(17) Voir l'étude en annexe, p. 86

(18) D. Coe et D. Snower, Complémentarité des politiques : l'exemple de la réforme fondamentale des marchés du travail, Staf Papers du FMI, vol. 44, 1997.

(19) Règlements 1408/71, 574/72 et 1251/70.

(1) 20 L'OCDE effectue plutôt des classements de pays. Il nous a toutefois semblé que la perte d'information pouvait être conséquente puisqu'il n'est alors pas tenu compte des " distances " entre chaque pays, qui sont pourtant généralement disponibles pour les éléments de base (durée de préavis, indemnités licenciement, par exemple).

(2) 21 L'hypothèse sous-jacente à cet argument est que les branches d'activité sont moins en concurrence les unes avec les autres (par exemple, le bâtiment avec les services financiers ou encore la métallurgie), que les entreprises d'une même branche entre elles.

(3) 22 Par exemple, aux Etats-Unis, pour avoir le droit de se syndiquer, les travailleurs doivent d'abord faire campagne au sein de leur entreprise et soumettre la création d'un syndicat au vote du personnel.

(4) 23 La représentation syndicale est assurée lorsqu'au moins la moitié des salariés est syndiquée, ou lorsque l'employeur l'accepte. Dans les autres cas, des élections peuvent être organisées. Les dispositions législatives récentes précisent notamment les établissements concernés (au moins 20 salariés, ce qui exclut 5 millions de personnes), et le taux de participation électoral pour décider du principe d'une représentation des salariés (au moins 50% des travailleurs).

(5) 24 En Finlande, le droit de grève résulte de l'interprétation d'une des lois constitutionnelles.

(6) 25 Le lock-out est l'arrêt de la production par l'employeur contre l'intérêt des salariés.

(7) 26 Il s'agit de la moyenne sur la première moitié des années 90. Dans le cas de la Grèce, l'année 1990 a été marquée par un nombre très important de jours perdus, et a donc été exclue du calcul. Malgré cela, la Grèce se distingue toujours assez nettement du reste de pays étudiés.

(8) 27 Le cas de la Finlande est un peu exceptionnel, puisque le début des années 90 a été marqué par la plus profonde récession qu'ait connu un pays de l'OCDE depuis la crise du début des années 30.

(9) 28 Les taux de syndicalisation sont publiés par le BIT dans " Le travail dans le monde ", 1997-98. Par syndicats, le BIT entend "
toute organisation constituée en majorité de salariés, dont les principales activités incluent la négociation des taux de salaire et des conditions d'emploi ". Il s'agit essentiellement des organisations de salariés et des associations professionnelles, mais en sont exclus, les travailleurs indépendants. Parfois, les chômeurs, les retraités ou les travailleurs indépendants peuvent être membres d'un syndicat (46% des syndiqués en Italie, 36% en Belgique, 19% en Suède, 18% aux Pays-Bas et en Autriche, 6% en France). Le BIT s'efforce de corriger les statistiques pour ne conserver que les salariés. Le taux de syndicalisation rapporte les effectifs syndicaux ainsi calculés à la population salariée, même si certaines catégories de salariés peuvent ne pas avoir le droit de se syndiquer (hauts fonctionnaires, militaires, police, enseignants,...).

(10) 29 Comme le précise le BIT, les données concernant les conventions collectives sont issues de sources très diverses, ce qui rend les comparaisons internationales sujettes à caution. Il est vraisemblable que l'échantillon de pays retenus ici offre plus d'assurance. Il n'en reste pas moins vrai qu'il ne s'agit que d'ordres de grandeur.

(11) 30 Part des salariés couverts par une convention collective.

(12) 31 La rémunération des heures est en fait le résultat de négociations collectives.

(13) 32 Le gouvernement a d'ailleurs prévu de renforcer prochainement ces contraintes en imposant aux entreprises qui recourent de manière trop importante aux CDD de verser contribution supplémentaire à l'Etat. Cette contribution serait utilisée pour alimenter les caisses de l'UNEDIC et pour améliorer la situation des salariés occupant un emploi précaire.

(14) 33 Dans la plupart des pays, les allocations chômage sont plafonnées. Le taux de remplacement est donc plus faible pour les salariés au-dessus du plafond, c'est-à-dire que la désincitation financière éventuelle est plus faible pour les hauts salaires que pour les bas. Ceci justifie le choix des salaires de référence retenus par l'OCDE.

(15) 34 Voir Dekemas (1994), Prasad et Utili (1998).

(16) 35 les prestations d'aide aux chômeurs, n'entrant pas dans une logique d'assurance

(17) 36 en comptant 30 jours par mois, 365 par ans

(18) 37 ne prend plus en compte les salaires depuis 1982

(19) 38 Layard et al. (1991) et Scarpetta (1996) ont tenté d'évaluer leur effet sur le chômage. Selon les premiers, une augmentation de 1 point de la participation de la main d'oeuvre à ces programmes actifs conduit à une baisse de 1,5 point du chômage. D'après le second, les politiques actives semblent bien diminuer le chômage, mais faiblement, en raison de l'importance des effets de substitution et de déplacement que ces programmes ont sur l'emploi. Finalement, Scarpetta (1996) conclut à la faible incidence des politiques actives sur le taux de chômage. Au total, les études empiriques indiquent, pour le moment, une incidence mitigée des politiques actives sur le chômage.

(20) 39 Un peu au-dessus si on tient compte des aides au logement.

(21) 40 L'essentiel des allocations versées par cette caisse ne sont pas prises en compte dans les mesures de l'indemnisation du chômage. Il est vrai que les 250 000 personnes indemnisées ainsi ne sont pas comptabilisée comme chômeurs. La générosité de ce système est toutefois la contrepartie d'un régime ordinaire d'allocation chômage très peu généreux (taux de versement de 10% pendant trois mois, au début des années 90). Parallèlement au durcissement des pensions d'invalidité, accordées jusqu'au début des années 90 avec une certaine largesse, le taux de versement du régime général d'indemnisation du chômage doit être porté progressivement à 40%.

(22) 41 Tous ces pays sauf l'Autriche ne publient pas de données de salaires en fréquence trimestrielles. En Autriche, les données trimestrielles sur la masse salariale s'arrêtent en 1995.

(23) 42 Nous remercions les instituts statistiques européens pour leur précieux concours et en particulier Ferry Lapré du CBS, Pays-Bas ; Jorgen Enmark du SCB, Suède ; Herr Macht du Statistiches Bundesamt, Allemagne ; et Markus Scheiblecker du WIFO, Autriche.

(24) 43 Ces données ont l'avantage d'avoir été harmonisées.

(25) 44 La productivité étant égale au nombre d'unités de production (ici le PIB) par travailleurs.

(26) 45 Une telle approche nécessite généralement l'étude préalable des propriétés statistiques des données. La relation statistique de long terme doit faire intervenir des données intégrées d'ordre un, et le résidu de cette équation doit être stationnaire. Dans cette étude, le nombre d'observations disponibles pour faire les tests de stationnarité est bien trop faible pour pouvoir justifier statistiquement nos choix de spécification. La forme de la relation de long terme repose donc essentiellement sur des considérations théoriques. Dans les relations (statistiques) de long terme estimées sur notre intervalle de temps, le taux de salaire réel est indexé sur la productivité du travail mais l'indexation n'est pas unitaire, ce que nous imposons dans la suite.

(27) 46 Les tests du rapport de vraisemblance sont disponibles auprès des auteurs.

(28) 47 On a aussi testé la possibilité d'une équation identique en France et en Allemagne ; cette hypothèse est également rejetée par les données. Les résultats, disponibles auprès des auteurs, ne sont pas reproduits ici.

(29) 48 Ceci signifie que le salaire nominal s'ajuste exactement asymptotiquement au prix (voir Malgrange et Loufir (1997)). Il faut pour cela que d'une part l'indexation des salaires sur les prix soit unitaire dans la relation de long terme, mais aussi que la somme des élasticités de la relation de court terme soit égale à un. D'une certaine manière, on estime ici une équation de salaire réel, tout en acceptant une forme d'ajustement dynamique des salaires nominaux aux prix à court terme.

49 Des travaux micro-économiques récents confirment la plus grande rigidité des salaires au Royaume-Uni (voir Burgess (1998) et Fouquin, Jean et Stulzman (1998)).

50 En fréquence trimestrielle, Roeger et in't Veld (1997) présentent des estimations pour tous les pays de l'UE (sauf le Luxembourg). Celles-ci ont contribué à la construction du modèle Quest de la Commission européenne dans lequel chaque pays membre est représenté individuellement. Les données des pays ne disposants pas de comptes nationaux trimestriels ont été obtenus en trimestrialisant des données annuelles. Nous avons préféré accepter un moins grand nombre de pays, et utiliser avec des données publiques non retravaillées.

(1) 51 Les résultats, disponibles auprès des auteurs, ne sont pas reproduits ici.

(2) 52 Il s'agit du temps moyen au bout duquel est réalisé l'ajustement de l'emploi à une modification durable de la production. L'équation dynamique de l'emploi peut s'écrire de manière générique : A(L)*N t = B(L)*Q t , où L est l'opérateur retard : L(x t )=x t-1 . Par exemple, A(L) = 1-0,46*L pour la Finlande et B(L)=0,16+0,35*L. Si A(L) est inversible, ce qui est le cas ici, alors N t =C(L)*Q t , où C(L)=c 0 +c 1 *L+c 2 *L 2 +c 3 *L 3 +...+c n *L n +... le délai moyen d'ajustement est alors défini par (1*c 1 +2*c 2 +3*c 3+ ...+n*c n +...)/( c 0 +c 1 +c 2 +c 3 +...+c n +...) =C'(1)/C(1).

(3) 53 Voir par exemple Freeman (1995), Bean (1994), Calmfors et Driffill (1988), Bertola (1990).

(4) 54 Voir la controverse de Martin et Rogers (1995), et Aghion et Saint-paul (1991) sur ce sujet.

(5) 55 Voir Bentolila et Dolado (1994). Comme nous l'avons vu dans la première partie, l'Espagne a d'ailleurs récemment proposé de nouveaux types de contrats de travail à durée indéterminée avec des coûts de licenciement plus bas.

(6) 56 Cette notion de complémentarité des institutions est décisive car elle plaide en faveur de réformes du marché du travail qui englobent l'ensemble des institutions et prennent en compte leurs interdépendances. Voir Coe et Snower (1997) sur la notion de politiques complémentaires, plus efficaces lorsqu'elles sont mises en place simultanément plutôt que séparément.

(7) 57 Dans la suite nous retenons comme indicateur la réponse des salaires réels à une hausse de 1 point du taux de chômage à un horizon de 2 ans. Mais le choix de l'horizon est sans conséquence les réponses relatives à un horizon d'un an ou plus sont similaires.

(8) 58 Les contributions des trois pays mentionnés à la construction des axes sont : pour le premier axe, 77% dû au Royaume-Uni et 11% au Danemark ; pour le deuxième axe, 48% à l'Italie et 24% au Danemark.

(9) 59 La robustesse de ce résultat a été testée en remplaçant nos indicateurs de rigidité par ceux de Tyrvaïnen (1995) et ceux de Layard, Nickel et Jackman (1991).

(10) 60 On retrouve des résultats analogues pour la France: voir Bazen et Martin (1991).

(11) 61 Les travaux économétriques soulignent en outre souvent l'absence de lien entre le salaire minimum et le taux de chômage. Ce résultat paradoxal est remis en question dans un article récent de Abowd, Margolis, et Kramarz (1998), qui montre à partir de données de panel individuelles françaises et américaines que l'effet d'une augmentation de 1% du salaire minimum en France (respectivement aux Etats-Unis) diminue la probabilité pour un individu peu qualifié de trouver un travail de 1% (0,4%). Une explication mentionnée par les auteurs est qu'ils utilisent des données de panel, plutôt que des séries temporelles. Plus simplement, leur étude porte uniquement sur des individus peu qualifiés, pour lesquels les variations du salaire minimum sont décisives dans la probabilité de trouver un emploi, et pas sur l'ensemble de la population active.

(12) 62 Voir Mojon (1998) et Maclennan, Muellbauer et Stephens (1998).

(13) 63 La production de l'UE, qui est exogène, baisse de 1%.

(14) 64 L'impact des prix relatifs sur l'activité d'un pays est déterminé par le produit d'une élasticité-prix commune (supposée unitaire) et du degré d'ouverture de chaque pays vis-à-vis de ses partenaires de l'UE.

65 Ce résultat est sensible à l'intensité de la concurrence sur le marché des biens et services. Celle-ci est d'autant plus importante que le pays considéré est ouvert sur l'extérieur et que l'élasticité de la demande de biens au prix est forte. Nous avons retenu ici une élasticité-prix unitaire (voir le modèle de la Commission européenne, Quest II). Il s'agit d'une hypothèse technique. Le renforcement du marché unique avec la mise en place de l'euro pourrait plutôt accroître le degré de substituabilité des biens, donc l'élasticité-prix de la demande de biens.

(1) 66 La production de l'UE reste constante.

(2) 67 Compte tenu d'une indexation des salaires sur les termes de l'échange intérieurs de 0,67 (voir tableau 2 de la partie II), un choc de 16% sur ces derniers correspond à un choc de 10%
ex ante sur les salaires.

(3) 68 On raisonne ici à production de l'UE constante, en mettant l'accent sur la situation relative des pays étudiés.

(4) 69 Voir l'analyse Asllopp et Vines (1998) sur la politique économique en UEM.

(5) 70 Une plus grande souplesse peut toutefois être recherchée, comme cela a été le cas dans les années 90 en Allemagne , aux Pays-Bas et en Finlande avec des clauses de renégociation, aux niveaux inférieurs de négociation, en cas de difficultés particulières de l'entreprise. D'autres aménagements peuvent avoir un caractère plus offensif, comme c'est le cas en Italie où les renégociations aux niveaux inférieurs sont conditionnées par les performances de l'entreprise ou par le partage des profits.

(6) 71 Le DGB allemand a organisé en novembre 1998 une réunion à laquelle participait des syndicats hollandais, belges, italiens et français.

(7) 72 Ce résultat est confirmé dans les études de Layard, Nickel et Jackman (1991) et de Tyrvaïnen (1995).

73 Rien n'est fait pour les régimes complémentaires. En revanche, concernant les régimes de base, aucune cotisation n'est perdue. Chaque pays verse un montant correspondant à la durée de travail sur son sol. La seule source de problème provient des différences d'âge de départ à la retraite entre les pays. Mais il n'y a a priori aucune raison pour qu'ils soient plus importants en Europe qu'aux Etats-Unis.

(1) 74 Parmi les autres freins à la mobilité on peut également ajouter les aspects climatiques, les liens familiaux, etc.

(2) 75 depuis 1996 avant = 48

(3) 76 depuis 1997 avant 42 voire 44

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