ANNEXES
LISTE DES ANNEXES

- Liste des personnes auditionnées

- Personnes rencontrées à Londres

- Entretien avec M. Heinrich J. Held, chef du Bureau du ministère du travail et des affaires sociales, responsable de l'assistance aux victimes de guerre

- Entretien avec M. Ulrich Laschet, secrétaire général de la VDK

- Entretien avec M. Hans-Jürgen Leutloff, directeur du département de la politique sociale de la Sozialverband Reichsbund

- Entretien avec M. Henderson, contrôleur financier de la Royal British Legion

- Liste des rapports sur l'Office national des anciens combattants et le secrétariat d'Etat aux anciens combattants.

LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES

Rencontre avec M. Marc-Antoine ANTONINI directeur du service départemental de l'ONAC de la Marne,

Entretien avec Mme Christel AUGUSTIN , chargée de l'action sociale pour les ressortissants à l'ONAC,

Entretien avec M. Dieter BACKENDORF , directeur du département " Politique sociale " de la VdK,

Entretien avec M. Dominique BELKHEDIM , chargé de la réinsertion professionnelle à l'ONAC,

Rencontre avec Mme Renée BELLOCHE , responsable des affaires extérieures de l'ONAC,

Rencontre avec Mme Christiane BONNAUD-CORNILLE , directrice de la Direction interdépartementale aux anciens combattants de Marseille,

Entretien avec M. Philippe BRUN , chargé de l'hébergement des personnes âgées à l'ONAC,

Rencontre avec M. Yves CENAC , directeur régional de la Direction interdépartementale aux anciens combattants d'Alsace,

Rencontre avec M. Régis CHAVAL , directeur de l'école de rééducation professionnelle Georges Guynemer à Lyon,

Rencontre avec M. Alain CHOLET , directeur de l'école de rééducation professionnelle de Muret,

Entretien avec M. Hubert DA COSTA SOARES , chargé de la réforme administrative et des services de proximité à l'ONAC,

Rencontre avec M. Jean-François DENIS préfet de Meurthe et Moselle,

Rencontre avec M. Jean-Pierre DESAILLY , directeur de l'école de rééducation professionnelle de Béziers,

Rencontre avec M. Michel DHOUAILLY , contrôleur financier de l'ONAC,

Rencontre avec M. Michel FABRE , directeur de l'ONAC des Bouches-du-Rhône,

Rencontre avec M. Michel FOUILLET , agent comptable central de l'ONAC,

Rencontre avec M. Eugène-Pierre FREHEL , responsable du service gestion et logistique de l'ONAC,

Rencontre avec Mme Marie-Thérèse GARCIA-FIGINI , directrice de la maison de retraite de Barbazan,

Rencontre avec M. Jean-Laurent GATTO , directeur de la Direction interdépartementale aux anciens combattants de Midi-Pyrénées,

Entretien avec M. Jacques GIMENEZ , chargé des affaires budgétaires et financières à l'ONAC,

Rencontre avec Mme Geneviève GOMEZ DEL JUNCO , responsable du service des missions administratives et sociales à l'ONAC,

Rencontre avec M. Jean-François GUILLOT , rapporteur à la Cour des Comptes,

Rencontre avec M. Claude GUIZARD , directeur général de l'ONAC,

Entretien avec M. Heinrich J. HELD , responsable de l'assistance aux victimes de guerre au ministère du travail et des affaires sociales,

Rencontre avec Mme Anastasia HURLOT , directrice adjointe de l'ONAC,

Rencontre avec M. Maurice KAPFER , colonel attaché des forces terrestres auprès de l'Ambassade de France à Bonn,

Entretien avec M. Ulrich LASCHET , chargé d'affaires de la VdK,

Rencontre avec M. LEGRAND , directeur de l'ONAC de la Meuse,

Rencontre avec M. Jacques LEMAGNEN , directeur de l'ONAC du Bas-Rhin,

Entretien avec M. Hans-Jürgen LEUTLOFF , directeur du département de la politique sociale de la Sozialverband Reichsbund,

Rencontre avec Mme Anny-Claire LOUREAUX , directrice de la maison de retraite du Château de Messimieux à Anse,

Rencontre avec M. MARCHANDOT , directeur de la Direction interdépartementale aux anciens combattants de la Lorraine,

Rencontre avec M. Serge MARTY , directeur de l'ONAC de Haute-Garonne,

Rencontre avec M. Louis PIAT , directeur du service départemental de l'ONAC de l'Hérault,

Rencontre avec Mme REYMERS , directrice du service départemental de l'ONAC de la Moselle,

Rencontre avec M. Michel SAUNIÈRE , directeur du service départemental de l'ONAC de l'Ariège,

Rencontre avec M. François SCHERR , directeur du service départemental de l'ONAC du Haut-Rhin,

Rencontre avec M. Jacques STANEK , directeur du service départemental de l'ONAC de Meurthe-et-Moselle,

Rencontre avec Mme Anne-Marie THOUVENOT , directrice du service départemental de l'ONAC des Vosges,

Entretien avec M. Laurent VIDALENC , chargé des marchés publics, patrimoine, moyens logistiques des établissements à l'ONAC,

PERSONNES RENCONTRÉES À LONDRES

The Royal British Legion

Ian Townsend (Secretary General)

Peter Henderson (Controller, Membership)

Russel Thompson (Controller, Fund-raising)

P.J. Harris (Welfare Desk Officer)

House of Lords

Earl of Effingham (Conservative)

Lord Morris (Labour)

Ministry of Defense

Colonel Robin Bacon

Mr H. Reynolds

ENTRETIEN AVEC M. HEINRICH J. HELD,
CHEF DU BUREAU DU MINISTÈRE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES SOCIALES,
RESPONSABLE DE L'ASSISTANCE AUX VICTIMES DE GUERRE

Seul le ministère du travail et des affaires sociales est responsable de l'assistance aux victimes de guerre. Il n'existe pas de secrétariat d'Etat aux anciens combattants. Par ailleurs, il n'existe pas de rente ou de pension spécifique pour les anciens combattants, mais uniquement une assistance aux mutilés et aux survivants de guerre qui correspondent aux victimes de guerre françaises.

En conséquence, l'assistance aux victimes de guerre correspond exclusivement à une indemnisation du sacrifice fait en termes de santé. Ainsi, la loi fédérale sur l'assistance aux victimes de guerre (Bundesversorgungsgesetz) est fondée sur l'importance de l'atteinte à la santé. Un ancien militaire n'ayant subi aucune atteinte à sa santé n'a droit à aucune compensation.

Par ailleurs, n'est pas pris en compte le temps passé sous les drapeaux s'ils étaient appelés ou militaires de carrière. En revanche, la durée de service de guerre pour les autres catégories d'anciens combattants est prise en compte pour le calcul de leur retraite (un an sous les drapeaux équivaut à un an d'activité).

A l'heure actuelle, les chiffres concernant les victimes de guerre sont les suivants :

- les mutilés de guerre (Beschädigten) : 400.000 ;

- les survivants (Hinterbliebenen) : 520.000.

En Allemagne, il n'existe pas de reconnaissance particulière de la Nation vis-à-vis de ses anciens combattants. Ce terme n'est d'ailleurs pas utilisé et il lui est préféré celui de victime de guerre ; par conséquent, il n'existe pas de carte d'ancien combattant. En outre, depuis 1976, on ne distingue plus les causes de handicap sur le titre qui est octroyé à chaque personne handicapée. Auparavant, il existait la mention " handicapé de guerre " (Kriegsbehinderte).

L'exposition sur les crimes de guerre de la Wehrmacht témoigne du malaise des Allemands vis-à-vis de leurs anciens combattants. Cette exposition montre que les soldats n'ont pas été seulement des victimes, mais également des criminels de guerre.

Toutefois, les prestations versées aux victimes de guerre constituent, par leur montant, une véritable reconnaissance.

Ainsi, en 1998, 11,35 milliards de DM (soit près de 40 milliards de francs), ont été consacrés aux victimes de guerre, dont 10,2 milliards dans les anciens Länder et 1,15 milliard dans les nouveaux Länder.

La nature des aides et des prestations est liée à la nécessité de compenser les préjudices subis en raison d'atteintes à la santé.

Il existe deux sortes d'aides , les aides forfaitaires et les aides calculées en fonction de leur coût réel . De plus, certaines prestations sont soumises à des conditions de ressources.

I - LES ALLOCATIONS SANS CONDITION DE RESSOURCES

1. La rente de base
(Grundrente)

Elle est distribuée sans prise en compte des autres ressources dont dispose la victime de guerre.

Quelques exemples chiffrés permettent d'évaluer son montant. Ainsi, pour un degré d'invalidité de 30 %, la rente de base s'élève à 220 Marks par mois (à partir du 1 er juillet 1999). De même, pour une incapacité totale, la rente s'élève à 1.149 DM par mois. Par ailleurs, cette dernière peut être majorée en fonction de l'âge ou de la gravité des handicaps. Cette rente n'est pas minorée lorsque la victime de guerre prend sa retraite.

La rente de base est calculée en fonction de la réduction de la capacité de gain. Or, ce terme peut introduire des erreurs. Ainsi, cette terminologie ne permet pas d'évaluer financièrement le handicap d'un enfant ou d'un retraité. En conséquence, une loi prochaine devrait modifier cette terminologie et la remplacer par la notion de degré des conséquences d'atteinte à la santé.

2. Le supplément pour soins (Pflegezulage)

Il existe 6 échelons : le premier échelon correspond à 485 DM par mois, le sixième à 2.413 DM par mois. Par ailleurs, les sommes correspondant au troisième échelon sont systématiquement payées aux aveugles. Ceux-ci disposent en outre de 261 DM supplémentaires qui, à l'origine, étaient destinés à l'entretien de leur chien. Ce supplément pour soins est versé soit à titre forfaitaire, soit en fonction du coût réel des soins. C'est le cas lorsque la victime de guerre a besoin de l'assistance d'une tierce personne. L'allocation versée inclut également les impôts et les taxes liés à l'emploi de cette tierce personne. Il est ainsi arrivé qu'une victime dispose de 30.000 DM par mois.

Il existe également des prestations sous condition de ressources.

II - LES ALLOCATIONS SOUS CONDITION DE RESSOURCES

1. La rente de compensation (Ausgleichsrente)

Cette rente sert à garantir un niveau de vie décent. Par exemple, une personne dans l'incapacité de travailler perçoit 1.149 DM par mois. Cette rente est sujette à une prise en compte des autres revenus versés (revenus d'activités, pensions).

2. La rente de compensation du préjudice subi dans la profession (Berufsschadeausgleich)

Cette rente est régie par une réglementation complexe. Elle a pour but de compenser le fait qu'une personne ne puisse plus exercer l'activité qu'elle avait avant l'apparition du préjudice. Cette compensation est payée pendant la période d'activité mais également pendant la retraite. Toutefois, l'allocation est alors limitée à 75 % du revenu de comparaison (Vergleichseinkommen). L'exemple suivant permettra d'illustrer ce mécanisme.

Soit un bachelier dont le père est médecin et la mère juriste qui, après son baccalauréat, est mobilisé. Lorsqu'il revient de la guerre, il a été blessé et se trouve dans l'incapacité de poursuivre des études. Il devient alors artisan. Pour calculer le montant de la rente de compensation du préjudice subi dans la profession, il faut essayer de reconstituer le cursus qu'il aurait suivi s'il n'avait pas été blessé, en prenant en compte le niveau d'études atteint, mais également la catégorie socio-professionnelle de ses parents, etc. On fixe alors un revenu fictif qui est comparé avec son revenu réel (calculé sur une base nette, c'est-à-dire impôts et cotisations sociales déduits). La victime de guerre subit cependant toujours une petite perte de revenu. L'administration chargée de reconstituer la carrière professionnelle des mutilés de guerre s'appelle l'administration d'assistance aux victimes de guerre (Versorgungsverwaltung) et existe dans chaque Land. Environ 50.000 personnes ont droit à cette compensation.

Toutefois, tous les cas ne sont pas aussi difficiles à évaluer puisque certaines personnes exerçaient déjà un métier avant d'être mobilisées. Les pertes de revenus ont été dans certains cas très importantes. Ce fut le cas pour un violoniste célèbre qui avait perdu un auriculaire et s'était ensuite retrouvé concierge.

En cas de désaccord entre les victimes de guerre et l'administration d'assistance à ces derniers, l'une des parties peut engager un contentieux administratif. Il y a tout d'abord une procédure de recours qui se traduit par une objection dans le mois suivant la décision, puis la victime peut porter plainte auprès des tribunaux sociaux. Le contentieux peut aller jusqu'à la Cour fédérale du contentieux social établie à Kassel. Les grandes associations assistent souvent les victimes de guerre dans ces procédures contentieuses et les représentent. D'ailleurs, toutes les grandes associations ont établi des départements juridiques à Kassel.

Pour autant, il n'existe pas de conflit direct entre le ministère du travail et des affaires sociales, d'une part, et les associations ou les victimes de guerre, d'autre part. En effet, les plaintes ne sont pas dirigées contre l'administration du ministère, tout au plus, celle-ci peut être amenée à témoigner et à donner son avis. Ainsi, une procédure contentieuse est en instance devant la Cour fédérale dans laquelle l'administration fédérale n'était pas d'accord avec la décision de l'administration du Land.

Certes, le ministère du travail et des affaires sociales ne peut pas donner des instructions aux Länder, mais il doit veiller à une application uniforme du droit. C'est donc par un travail de persuasion qu'il tente de faire changer d'avis l'administration d'assistance aux victimes de guerre.

Par ailleurs, les rentes de base peuvent être majorées dans toute une série de situations : supplément pour conjoint, supplément pour âge avancé, supplément pour les personnes aveugles, etc.

En ce qui concerne les associations qui représentent les victimes de guerre, elles ont une vision très restrictive des enjeux sociaux puisqu'elles ne s'intéressent qu'aux intérêts des personnes qu'elles assistent. Or, le ministère fédéral doit tenir compte d'autres éléments relatifs aux conséquences de ces éventuelles réformes sur l'économie ou dans d'autres domaines. Ainsi, il lui faut tenir compte de l'ensemble de la politique sociale, voire économique du pays.

Pour autant, le rôle des associations doit être reconnu en tant que défenseur des intérêts de leurs membres. Elles sont également parfois à l'origine d'avancées en matière de politique sociale. Le ministère du travail et des affaires sociales participe également à la défense des victimes de guerre mais son action doit tenir compte du cadre financier contraignant qui le limite.

Les grandes associations de victimes de guerre sont souvent également des associations sociales et coopèrent ainsi avec le ministère du travail dans ce domaine. Elles sont très attentives aux projets de réforme de retraite et aux mesures en faveur des handicapés.

En Allemagne, 6,5 millions de handicapés sont pris en charge par ces associations. Celles-ci ont un rôle de conseil et d'impulsion dans le domaine social, notamment afin d'améliorer et de modifier les dispositifs d'aides existants. Il existe trois grandes associations :

- l'association des victimes de guerre (VdK) ;

- l'association sociale Reichsbund ;

- la fédération des aveugles de guerre.

Ces associations ont tissé d'importants liens internationaux avec d'autres associations, comme par exemple la Fédération mondiale des associations des anciens combattants.

Il n'existe pas d'établissement spécifique chargé de défendre les intérêts matériels et moraux des anciens combattants, ni au niveau fédéral ni au niveau des Länder. Toutefois certaines associations possèdent des établissements de cure et de repos.

Par ailleurs, il existe un établissement au statut de fondation pour la réhabilitation professionnelle. De plus, certaines maisons de rééducation pour personnes handicapées sont également à la disposition des victimes de guerre. Ces établissements sont gérés par des institutions de bienfaisance.

En règle générale, l'Etat ne distribue aucune subvention. Toutefois, les prix de journée sont pris en charge soit par l'administration fédérale (lorsqu'il s'agit d'un soldat de la Bundeswehr), soit par les Länder. De même, c'est le bureau local de l'emploi qui paie le prix de journée d'une personne suivant des cours dans un établissement de réadaptation professionnelle.

III - LES PENSIONS POUR VEUVES ET ORPHELINS

Il existe également des rentes de base, des rentes de compensation ainsi que des compensations pour préjudices subis par les veuves et les orphelins. Il existe toutefois une différence entre les pensions de base (Grundrente) et les allocations (Beihilfen). La pension de base ne peut être versée que si la victime de guerre est morte sur le champ de bataille ou des suites de ses blessures. En revanche, l'allocation vise à compenser le préjudice subi, par exemple la diminution du revenu de la victime de guerre.

Dans la loi sur les retraites, il est prévu une rente pour les invalides, mais cette dernière est gérée par le régime général de la sécurité sociale.

En ce qui concerne les pensions de retraite, si, par exemple, une personne a été mobilisée pendant 4 ans, elle n'a pas payé de cotisations durant cette période. Pourtant, ces années sont validées comme une période de cotisations grâce à une subvention fédérale. Quant aux fonctionnaires, les périodes militaires sont prises en compte par le biais du produit de l'impôt.

En 1999, 9,1 milliards de DM ont été versés sous forme d'allocations aux victimes de guerre en faveur des mutilés de guerre, ainsi que pour l'assistance aux soldats de la Bundeswehr, aux victimes de la SED et aux victimes de la délinquance et des actes criminels.

ENTRETIEN AVEC M. ULRICH LASCHET,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA VDK (FÉDÉRATION DES VICTIMES DE GUERRE)
ET M. DIETER BACKENDORF

Le siège de la VdK se trouve à Bonn. Cette association a été créée après la Deuxième Guerre mondiale afin de développer l'entraide entre les victimes de guerre. Elle dispose de :

- 400 antennes au niveau des Kreis (Geschaftsstellen) ;

- 9.000 antennes locales (Verbandsstufen) ;

- 90.000 membres qui travaillent de façon bénévole ;

- 1.500 employés.

La fédération des victimes de guerre est représentée dans tous les Länder. Le siège fédéral a pour but de développer la stratégie politique de cette association et de mener un travail de lobbying pour modifier les lois sociales et influencer les décisions politiques dans ce domaine.

La VdK compte 1,1 million de membres. Il s'agit de l'association regroupant le plus grand nombre de membres en Allemagne dans le domaine des victimes et handicapés de guerre . 53 députés du Bundestag en sont également membres. Celle-ci entretient des relations importantes avec le ministère du travail et des affaires sociales.

50 ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la part des victimes de guerre dans cette association a fortement diminué puisqu'elle est passée de 98 % à 20 %, entraînant un changement dans la nature de la VdK.

Aujourd'hui, il existe encore 1 million de victimes de guerre, 16.000 soldats ayant subi des atteintes graves à leur santé, puis des petits groupes comme les victimes de la délinquance ou de la vaccination.

La VdK a développé des services juridiques importants. Aujourd'hui, elle gagne 40 % des contentieux contre l'administration, tandis que 20 % des contentieux aboutissent à des compromis.

Pour bénéficier des services de la VdK, ses membres paient une cotisation de 7 DM par mois . En revanche, ils n'ont à payer aucun frais lié aux procès.

La VdK exerce une grande influence sur l'évolution des lois, notamment lorsque la pratique révèle l'inadaptation de ces dernières. Le fonctionnement de la VdK repose sur le bénévolat .

Cette association possède :

- 14 établissements de cures et de repos ;

- 2 centres de rééducation professionnelle (Berufsforderungswerke) ;

- des ateliers pour handicapés (Werkstätte Für Behindete) ;

- des crèches pour enfants.

La VdK ne reçoit aucune subvention de l'Etat. Ses ressources proviennent de donations et des services qu'elle assure dans l'assurance.

Depuis sa création, son champ d'activité s'est peu à peu élargi. A l'origine, elle s'occupait des victimes de guerre qui avaient des besoins d'assistance. Puis, elle a contribué à leur réinsertion professionnelle. S'est ensuite posée la question des compensations des préjudices subis par le biais d'une diminution des taxes des impôts. Peu à peu, un nombre croissant de personnes handicapées s'est affilié à la VdK.

Aujourd'hui, les adhérents de cette association se composent des victimes de guerre et du service militaire, des personnes handicapées ou victimes de maladies chroniques et des pensionnés.

La VdK étant une association d'utilité publique, elle ne paie pas d'impôt. En contrepartie, elle n'a pas le droit de verser d'allocation financière à ses membres. En conséquence, son activité consiste essentiellement à inciter le Gouvernement à améliorer et à développer le système d'aide et d'allocation aux personnes handicapées. Celle-ci n'est toutefois pas encore parvenue à faire voter un système d'allocation aux grands invalides aussi favorable que le dispositif français. En revanche, les ayants-cause disposent d'un très bon système d'indemnisation.

La VdK possède des établissements de cure et de repos qui sont comparables à des hôtels de trois ou quatre étoiles. Leur capacité varie de 70 à 110 lits. A Baden Baden, le prix de journée est de 95 DM pour les membres et 100 à 105 DM pour les non membres dans un hôtel quatre étoiles.

Dans un de ces établissements, 10 lits peuvent servir à l'accueil de personnes âgées, qui sont, en outre, intégrées à la vie de l'établissement. La VdK n'a toutefois pas fait construire de maison de retraite car une telle opération nécessiterait un personnel très spécialisé et entraînerait des coûts très élevés.

La VdK possède également des ateliers pour handicapés mentaux. Les rémunérations dont disposent ces derniers ne sont pas très élevées. Toutefois, après 20 années de travail, ils disposent d'une retraite de 900 DM par mois.

Dans le cas des ateliers, l'équipement et l'édifice sont subventionnés par l'Etat, alors que les hôtels précités sont financés exclusivement par la VdK.

L'avenir de la VdK est assuré, même si le nombre de victimes de guerre tend à diminuer (aujourd'hui 200.000 victimes de guerre sont membres du VdK). En effet, l'association a enregistrée 100.000 nouveaux membres depuis 2,5 ans.

En ce qui concerne la reconnaissance du statut d'ancien combattant, la situation en Allemagne est très différente de celle de la France. En effet, l'Allemagne a utilisé pendant la Deuxième Guerre mondiale des moyens criminels.


En 1945, le but premier de la VdK était d'assurer une assistance immédiate aux anciens combattants. En outre, jusqu'en 1948, l'Allemagne était occupée par les quatre puissances victorieuses. Or, les Américains ont toujours refusé aux anciens combattants allemands le statut de victimes de guerre. Ainsi, la VdK, avant de pouvoir s'appeler la Fédération des victimes de guerre se nommait la Fédération des handicapés physiques. A partir de 1955, elle a pris le nom de Fédération des victimes de guerre et du service militaire.

La réunification allemande a également entraîné des modifications dans la reconnaissance des victimes de guerre. En effet, jusqu'en 1989, les soldats et ayants-cause de l'ancienne RDA étaient considérés comme des anciens criminels ayant envahi l'ancienne URSS. Ils ne bénéficaient donc d'aucune allocation.

Malgré ces difficultés, la VdK comme la Sozialverband Reichsbund ont toujours lutté pour la reconnaissance des sacrifices faits par les anciens combattants. Il existe un jour de deuil national (Volkstrauertag) au cours duquel une gerbe est déposée.

Quant à la Volksbund deutshe Gräbefürsorge, il s'agit d'une association qui s'occupe de l'entretien des cimetières.

En conclusion, il semble que la longue période de paix connue par l'Allemagne a diminué la sensibilité des Allemands vis-à-vis des anciens combattants. De plus, l'exposition sur la Wehrmacht rend encore plus difficile la reconnaissance du statut des anciens combattants. En outre, les hommes politiques ayant connu la dernière guerre sont de plus en plus rares.

Toutefois, les associations de victimes de guerre peuvent revendiquer un succès concret : alors que les aides sociales font l'objet de réductions budgétaires, aucune diminution des allocations de victimes de guerre n'a été enregistrée.

Il faut également rappeler qu'en 1945, l'ensemble de la population allemande subissait les mêmes privations, ce qui permettait une plus grande compréhension vis à vis des préjudices subis par les anciens combattants.

Aujourd'hui, la VdK entretient de nombreux contacts avec les associations belges, italiennes, françaises etc... pour encourager le processus de conciliation. Il existe 600 partenariats avec différentes organisations, dont un groupe de travail franco allemand qui se tient à Baden.

En conclusion, M. Laschet a estimé que l'engagement des soldats allemands dans des opérations extérieures ne permettrait pas une meilleure reconnaissance des victimes de la Deuxième Guerre mondiale. Ainsi, les Verts font-ils une distinction très stricte entre les militaires de la Wehrmacht et ceux de la Bundeswehr.

ENTRETIEN AVEC M. HANS-JüRGEN LEUTLOFF,
DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT DE LA POLITIQUE SOCIALE DE LA SOZIALVERBAND REICHSBUND

I - LES ORIGINES DE LA REISCHSBUND

La Reichsbund est l'association sociale la plus ancienne. Elle a été créée en 1917 pour satisfaire les revendications des soldats de bénéficier des mêmes prestations que les officiers.

Il est important de rappeler que la Reichsbund n'a rien à voir avec le 3 ème Reich. Au contraire, il s'agit d'une association indépendante que les nazis ont voulu récupérer et dont les dirigeants furent poursuivis. Risquant d'être incorporée de force, l'association s'est alors dissoute et n'a été refondée qu'après la Deuxième Guerre mondiale en 1949.

Tournée à l'origine vers les victimes de guerre, elle s'est rapidement occupée des handicapés civils et des personnes âgées. Elle ne peut donc plus être considérée comme l'association exclusive du fait de la guerre et du service militaire.

Elle compte 500.000 membres (dont seulement 30 à 40 % de victimes de guerre) et le nombre d'adhésions s'accroît chaque année.

Elle a servi de modèle à la création de la VdK. En effet, les Américains avaient interdit à toute association l'utilisation du terme Reich. La Reichsbund ne pouvait donc s'installer dans le sud de l'Allemagne. Pour palier cet inconvénient, a été créée la VdK.

Aujourd'hui, il existe des projets de fusion entre les deux associations. Cette opération permettrait de créer une association au poids déterminant puisqu'elle regrouperait 1,6 million d'affiliés. Si ces deux associations sont concurrentes, elles travaillent également en coopération.

Il s'agit d'associations très riches. Ainsi, la Reichsbund possède :

- des sociétés immobilières ;

- un hôtel de 100 chambres à Berlin sur le Kufurstendam ;

- une entreprise de construction de logements à Hanovre.

La Reichsbund construit également un immeuble à Berlin qui comportera des bureaux et contiendra le siège social de l'association, dont le coût est estimé à 30 millions de francs.

Par ailleurs, la Reichsbund gère deux centres de rééducation professionnelle qui forment les jeunes handicapés, un atelier de travail pour handicapés et des hôtels de cure dans chaque Land.

II - LES ACTIVITÉS DE LA REICHSBUND

Les activités de la Reischsbund sont nombreuses. Ainsi, elle est en charge :

- de l'assistance juridique en direction de ses membres ;

- de la protection de leurs droits sociaux contre une cotisation de 6 ou 7 DM par mois ;

- de la lutte pour le renforcement de la politique sociale en relation avec la 21 e commission du Bundestag (commission des affaires sociales) ;

- de la publication de chiffres et de brochures.

Il s'agit d'améliorer la situation des personnes âgées et des handicapés, et de renforcer l'assistance aux victimes de guerre.

Les allocations versées aux victimes de guerre s'élèvent à 10 milliards de francs chaque année mais sont en diminution du fait de l'évolution démographique des ressortissants (500 millions sont ainsi économisés chaque année). La Reichsbund souhaiterait qu'une petite partie de ces économies soit utilisée pour les personnes âgées.

Le système d'allocation a été construit en partie grâce aux revendications de la Reichsbund et de la VdK. Le résultat est plutôt satisfaisant sauf en ce qui concerne le niveau des prestations dans les nouveaux Länder : non seulement les allocations n'ont été versées qu'à partir de 1990, mais leur montant est plus bas car il est calculé en fonction des revenus et des retraites existants dans les nouveaux Länder. Déjà, la Saxe a demandé l'harmonisation des allocations. La Reischsbund mène également une politique visant à l'amélioration des services orthopédiques.

Enfin, la réforme envisagée de l'administration responsable de l'assistance aux victimes de guerre pose problème. Jusqu'à présent il existe une administration spécifique, notamment chargée de la reconnaissance des handicaps. Or, les Länder souhaitent dissoudre cette administration pour la fusionner dans l'administration locale. Une telle réforme menacerait les droits des victimes de guerre. En effet, la législation les concernant est très stratifiée et complexe. Elle doit donc être maniée par des spécialistes. Or, les fonctionnaires des communes qui seraient amenés à gérer ces dossiers n'ont pas de formation appropriée. Le transfert des compétences et des responsabilités poserait donc de grandes difficultés.

Les responsables du ministère du travail et des affaires sociales sont de l'avis du Reichsbund, mais les Länder insistent sur la nécessité de renforcer leurs compétences. Or, ils sont en mesure d'imposer cette réforme au Bundesrat.

ENTRETIEN AVEC M. HENDERSON

I - PRÉSENTATION GÉNÉRALE

La British Legion a été fondée en 1921 par la fusion de quatre associations et est devenue la Royal British Legion en 1971. C'est une organisation qui défend les intérêts matériels des personnes ayant servi dans l'armée britannique ainsi que de leurs ayants-cause.

Elle ne reçoit pas de subvention du Gouvernement et son fonctionnement est entièrement financé par les cotisations de ses 700.000 adhérents. Il existe deux sortes de cotisations :

- une cotisation de base, commune à tous les membres ; son montant est de 5,5 livres par an qui sont utilisés pour le fonctionnement de la Fondation ;

- une cotisation par branche , dont le montant est défini par le bureau local.

Au total, la Royal British Legion dispose de 400 millions de francs par an, dont 170 millions de francs tirés des ventes des " Coquelicots ".

Son organisation est assurée, d'une part, par des bénévoles, et, d'autre part, par un personnel salarié (800 personnes au total, y compris le personnel des maisons de retraite). 100 salariés sont employés au siège social.

La Royal British Legion se caractérise par une structure à trois niveaux :

- les bureaux locaux : il en existe 3.200 au Royaume-Uni ;

- les bureaux départementaux (County Level) ;

- le Conseil national.

Dans les agences locales et départementales, les responsables sont élus par les adhérents. En ce qui concerne le Conseil national, les délégués sont également élus et représentent les intérêts des adhérents au niveau national.

Il existe également une multitude de clubs : 871 sont recensés, qui se situent parfois dans le même immeuble. Leur chiffre d'affaires moyen s'élève à 130 millions de livres et reste au profit de chaque club.

Pour pouvoir aller dans un club, il faut être membre d'un bureau local. Tous les clubs ont une franchise " Royal British Legion ". Ils doivent respecter certains critères, notamment en matière de normes de sécurité, de gestion et d'hygiène. Pour exercer leur activité, il leur faut également une licence du Gouvernement local. Ils fonctionnent sous forme de coopératives.

Le réseau des clubs est géré par la centrale de la Royal British Legion à Londres afin de garantir la qualité de leur gestion . Le siège social exerce également trois sortes d'activités.

D'une part, il gère les adhérents, en veillant notamment à recruter continuellement de nouveaux membres pour compenser la diminution du nombre des ressortissants.



D'autre part, le siège social coordonne les actions sociales .

Enfin, il est responsable de la collecte des fonds qui permettent à la Royal British Legion d'exécuter ses missions.

Le siège social est en charge également de la gestion de cette Fondation, des relations publiques et des ressources humaines.

Par ailleurs, la Royal British Legion propose des cours de formation pour les gestionnaires bénévoles et développe les activités, notamment sportives, en direction des jeunes.

II - LA DIVISION DES ADHÉRENTS

Elle comprend une banque de données qui dispose d'informations précises sur le nombre des adhérents ainsi que leur situation vis-à-vis des cotisations à payer. Ce service occupe 4 personnes.

Il existe également un service de recrutement permanent. En effet, la Royal British Legion perd 30.000 membres par an en raison du décès de ces derniers. Celle-ci est donc obligée de recruter en permanence de nouveaux membres pour compenser cette diminution. Cette politique s'avère plutôt efficace puisque la Royal British Legion ne subit, au total, qu'une perte nette de 10.000 membres. Cette dernière devrait lancer une grande campagne pour l'an 2000 afin de trouver de nouvelles recrues.

A cet égard, il existe un potentiel parmi les militaires puisque seulement un militaire achevant ses années de service sur douze est membre de la Royal British Legion. Parmi les autres personnes susceptibles d'être recrutées, on peut citer les anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale ainsi que les anciens appelés. A cet égard, il est à noter que le système de conscription a été supprimé en 1971 en Grande-Bretagne.

La question des recrutements est d'autant plus cruciale que les bénéficiaires des services proposés par la Royal British Legion n'ont pas besoin d'être adhérents.

III - LE DÉPARTEMENT DES AFFAIRES SOCIALES

Les actions en matière sociale reposent, en grande partie, sur le bénévolat.
Il s'agit d'apporter une aide financière et morale aux personnes ayant servi dans l'armée britannique et à leurs ayants cause qui vivent des périodes difficiles. Chaque année, 305.000 cas sont traités .

Six millions de personnes sont potentiellement concernées par cette aide. Il s'agit de tous les hommes ayant servi dans l'armée britannique en tant que soldat de métier, réserviste ou auxiliaire.

La Royal British Legion gère 7 maisons de retraite et 3 maisons de convalescence . En raison du vieillissement de la population, ces maisons ont besoin d'être de plus en plus médicalisées. A long terme, la question du maintien des maisons de retraite dans le champ des compétences de la Royal British Legion se posera dans la mesure où elles absorbent une part grandissante des crédits de cette fondation.

La Royal British Legion assure également la réinsertion professionnelle de ses ressortissants. Ses aides sont variées. Elles peuvent par exemple prendre la forme de conseils pour monter une entreprise individuelle. De même, une école de rééducation a été financée par l'Union européenne qui est gérée conjointement par la Royal British Legion et le ministère de la défense. La Royal British Legion est également responsable de la gestion de centres de formation.

La Royal British Legion, à travers le " village de la légion ", organise également des pélerinages pour ses membres sous forme de visites de cimetières et de nécropoles à l'étranger.

Il existe également un département des pensions qui apporte une aide juridique aux ressortissants et les représente devant les tribunaux et les services du Gouvernement. Ce département travaille en collaboration avec les associations d'anciens combattants afin de mieux être informé sur toute éventuelle modification de la législation concernant les pensions d'invalidité.

Il existe, au Royaume-Uni, 250 associations d'anciens combattants, y compris les associations de régiment.

De nombreux problèmes n'ont pas encore été résolus, concernant notamment la surdité des anciens solda ts de l'artillerie, les victimes d'essais nucléaires et les anciens combattants ayant fait l'objet de mauvais traitements dans les camps japonais ou à Singapour.

IV - LA COLLECTE DES FONDS


La campagne de collecte des fonds ne concerne pas uniquement les 700.000 adhérents de la Royal British Legion, mais vise aussi le grand public.

60 % des actions de cette fondation sont financées par la campagne des " Coquelicots ", ce qui représente 17 millions de livres.

50 personnes travaillent dans le service de la collecte des fonds situé à Kent. Le Royaume-Uni est divisé en 40 départements. Chaque département est dirigé par un responsable et comporte un service d'action sociale et un service de collecte des fonds.

Chaque année, 300.000 personnes se mobilisent pour la campagne du " Coquelicot " à travers tout le Royaume-Uni.

Parallèlement à cette collecte de fonds traditionnelle, la Royal British Legion développe de nouveaux moyens pour lever des fonds : donations de la part de sociétés, legs, grandes manifestations, loteries dans l'ensemble des clubs... Cette dernière action permet de récolter 50.000 livres par an et a un fort potentiel de développement puisque seulement 5 % des membres de la Royal British Legion jouent pour l'instant.

Chaque année, une course à vélo est organisée, qui relie Londres à Paris. En 1998, 300 personnes y ont participé et 200.000 livres ont été ainsi récoltées.

En 1995, le montant total des sommes recueillies s'est élevé à 11 millions de livres. Il était de 17 millions de livres en 1998.

La Royal British Legion mène également une campagne active pour attirer les jeunes. Ainsi, 30.000 publications ont-elles été envoyées dans les écoles.

Enfin, chaque année, elle mène une grande campagne de promotion au Royal Albert Hall. Cette manifestation est retransmise à la télévision et constitue une action très efficace en matière de relations publiques.

LISTE DES RAPPORTS SUR L'OFFICE NATIONAL DES ANCIENS COMBATTANTS ET LE SECRÉTARIAT D'ÉTAT AUX ANCIENS COMBATTANTS

1993 : Centre international de recherche et d'études sur la vie sociale (CIREV) : intervention relative aux maisons de retraite de l'ONAC ;

1994 : Cour des comptes : lettre d'observation ;

1996 : Inspection générale des anciens combattants : les scénarios pour l'an 2000 ;

1997 : Contrôle général des armées : note d'étude sur les écoles de rééducation professionnelle et les maisons de retraite gérées par l'ONAC ;

1997 : Inspection générale des anciens combattants (MM. Basile Pozel et Jean-Guy de Chalvron) : étude sur les ressortissants du département ministériel ;

1998 : Office national des anciens combattants : rapport d'activité 1997 ;

1998 : Contrôleur financier : rapport sur la gestion 1997 ;

1998 : Cour des comptes : l'exécution des lois de finances pour l'année 1997 ;

1999 : Office national des anciens combattants : rapport d'activité 1998 ;

1999 : Contrôleur financier : rapport sur la gestion 1998 ;

1999 : Office national des anciens combattants : rapport sur la situation des maisons de retraite de l'ONAC.

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