État civil :
Né le 27 mai 1822
Décédé le 9 janvier 1893
Profession :
Médecin
Département :
Drôme
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 21 août 1892
Fin de mandat le 9 janvier 1893 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

CHEVANDIER (ANTOINE, DANIEL), né le 27 mai 1822 à Serres (Hautes-Alpes), mort le 9 janvier 1893 à Paris.

Représentant de la Drôme à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.

Député, de la Drôme de 1876 à 1892.

Sénateur de la Drôme de 1892 à 1893.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 93.)

Il retrouva son siège aux élections générales législatives du 22 septembre 1889, dans la circonscription de Die, par 9.963 voix contre 4.135 à M. de Chivré, sur 14.339 votants, au premier tour de scrutin.

Siégeant dans la majorité républicaine, il appartint à diverses commissions spéciales, il déposa une proposition de loi sur l'exercice de la médecine, qu'il fut chargé de rapporter et qu'il soutint à la tribune (1889, 1891 et 1892), et intervint au cours de la discussion du budget des postes et télégraphes de l'exercice 1891 pour réclamer l'amélioration des services des P. et T.

Il fut élu sénateur le 21 août 1892. Au premier tour de scrutin il n'était arrivé qu'au second rang avec 307 voix, sur 752 votants, contre 309 pour Laurens et 127 pour Maurice Faure. Au second tour Chevandier l'emporte avec 387 voix - dont une partie venait d'électeurs qui avaient voté pour Maurice Faure au premier tour - et contre 354 pour Laurens et 4 seulement pour Maurice Faure qui avait maintenu sa candidature. Il donna sa démission de député le 22 octobre suivant.

Au Sénat le docteur Chevandier n'eut pas le temps de marquer sa présence : il mourut en effet le 9 janvier 1893. Le 10 janvier, M. Théry, Doyen d'âge, prononça son éloge funèbre, très bref, déclarant, en substance, que le Sénat n'avait pas eu le temps de connaître Daniel Chevandier mais que, si il l'avait pu, il n'aurait pas manqué d'apprécier ses qualités.

Il fit de nombreuses communications à l'Académie de médecine sur les bains thermo-résineux et publia à ce sujet : Etablissements du Martouret (1857) ; Notice sur les eaux salines iodo-chlorurées du Miral (1862) ; Notice sur l'emploi médical des bains de vapeur térébenthinée (1865) ; De la médication thermo-résineuse (1873). Il publia en outre : De la vérification des décès et de l'organisation de la médecine cantonale (1862). Il fut un des fondateurs de La Cigale qui comprenait des poètes méridionaux, et publia dans le bulletin de l'association, une ode au Mont Glandaz.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Antoine CHEVANDIER

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr