État civil :
Né le 25 avril 1849
Décédé le 18 septembre 1925
Profession :
Enseignant
Département :
Gironde
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 22 mai 1904
Elu le 7 janvier 1906
Elu le 11 janvier 1920
Fin de mandat le 5 janvier 1924 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

COURRÉGELONGUE (MARCEL), né le 25 avril 1849 à Cudos (Gironde), mort le 18 septembre 1925 à Bazas (Gironde). Sénateur de la Gironde de 1904 à 1924.

Tout en professant l'agriculture, Marcel Courrégelongue faisait de la politique active. Conseiller municipal de Bazas en 1892, il en devint maire en 1895 pour conserver cette magistrature jusqu'à sa mort.

Il présida le Conseil d'arrondissement de Bazas de 1895 à 1898 puis entra au Conseil général de la Gironde pour y représenter le canton de Bazas. Il fut à la tête, à plusieurs reprises, de la Commission départementale.

Remplissant en outre les fonctions de président du Comice agricole de Bazas, de membre du Conseil d'administration de la Société d'agriculture de la Gironde, il accéda au Sénat à la faveur d'une élection partielle qui se déroula le 22 mai 1904 pour pourvoir au remplacement de M. Ludovic Trarieux, décédé le 13 mars précédent. Il enleva le siège au deuxième tour de scrutin par 695 voix contre 333 à M. Bertin, sur 1.290 votants. Il fut réélu au renouvellement du 7 janvier 1906, au premier tour, par 881 voix sur 1.307 votants, et à celui du 11 janvier 1920, toujours au premier tour, par 658 voix sur 1.305 votants.

Inscrit au groupe de la Gauche démocratique, il appartint à diverses commissions dont celle de l'agriculture et celle des douanes et conventions commerciales. Il fut chargé de rapporter : la proposition de loi ayant pour objet de modifier diverses dispositions relatives au régime des boissons (1905), le projet de loi tendant à modifier le régime douanier applicable aux merrains de châtaignés destinés à la fabrication des tonneaux (1907), et le projet de loi adopté par la Chambre des Députés, réglementant le commerce des produits cupriques anticryptogamiques (1922). Il se fit entendre au cours de la discussion : du budget de l'agriculture de l'exercice 1905 (1905), de la proposition de loi relative au régime des boissons (1906), du projet de loi tendant à prévenir le mouillage des vins (1907), de la proposition de loi concernant les exploitations forestières (1911), des interpellations sur la délimitation de la Champagne viticole (1911), des budgets des finances et de l'agriculture de l'exercice 1912- (1912), du budget de l'agriculture de l'exercice 1913 (1913), des interpellations sur la répartition des restrictions et des réquisitions (1918), du projet de loi relatif à l'enseignement professionnel de l'agriculture (1918), des interpellations sur la situation des Facultés des sciences et de médecine de l'Université de Paris (1919), du projet de loi relatif aux appellations d'origine (1919), du projet de loi portant augmentation du prix de vente des tabacs (1919), du projet de loi relatif aux nouvelles ressources fiscales (1920), des interpellations concernant les denrées alimentaires (1921).

Il subit un échec au renouvellement du 6 janvier 1924. N'ayant obtenu au premier tour de scrutin que 249 voix sur 1.307 votants, il se retira de la compétition.

Il mourut l'année suivante, le 18 septembre 1925, à Bazas, terrassé par une embolie. Il avait 76 ans.

Il laissait quelques ouvrages : Résumé pratique de la reconstruction du vignoble par les vignes américaines, Conseils sur le traitement des principales maladies de la vigne, etc.

Marcel Courrégelongue était Chevalier de la Légion d'honneur et Commandeur du Mérite agricole.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Marcel COURREGELONGUE

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