État civil :
Né le 17 septembre 1857
Décédé le 23 mars 1946
Profession :
Tanneur
Département :
Cher
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Elu le 9 janvier 1921
Elu le 14 janvier 1930
Fin de mandat le 9 janvier 1939 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

MAUGER (MARIE, Hippolyte, ANTOINE, ELOISE), né le 17 septembre 1857 à Dun-sur-Auron (Cher).

Député du Cher de 1910 à 1919.

Sénateur du Cher de 1920 à 1939.

Tanneur-corroyeur, Hippolyte Mauger adhéra au parti socialiste en 1888. Il fut élu conseiller municipal de Dun-sur-Auron, sa ville natale, en 1892. Il fut réélu en 1894-1896.

Sans doute, la carrière politique l'attira-t-elle dès ce moment car il se présenta, sans succès, aux élections législatives de 1902. En effet, il obtint au premier tour 4.275 voix sur 13.084 votants, contre 4.933 à Lesage, député sortant, cultivateur, et 3.765 à Baffier ; au second tour, 4.503 voix contre 5.170 à Lesage, élu, 3.308 à Baffier, sur 13.027 votants. Hippolyte Mauger subit un deuxième échec en 1906. Il ne recueillit au second tour que 85 suffrages sur 12.070 votants contre 7.883 à Lesage, réélu, 3.819 à Robin et 75 à Gaulmier, après en avoir recueilli 4.539 sur 13.655 votants au premier tour.

Ce ne fut qu'aux élections législatives de 1910 qu'il connut enfin le succès. Lesage ne s'étant pas représenté, il fut élu au second tour, dans la 2e circonscription de Saint-Amand-Mont-rond, par 7.522 voix sur 13.413 votants contre 5.723 à Gaulmier et 18 à Soubret.

En 1914, ses électeurs lui gardèrent leur confiance. Mauger fut élu par 6.170 voix sur 12.274 votants, contre 3.576 à Gestat, 1.713 à Chaillouet et 470 à Thomas.

Pendant les hostilités, le gouvernement fit appel à Hippolyte Mauger en qualité de haut-commissaire aux cuirs pour les achats, l'utilisation au bénéfice de l'armée et la répartition aux divers autres besoins. C'est à cause de sa qualification professionnelle d'origine qu'il fut choisi. Nul choix ne pouvait être meilleur, ni pour la compétence, ni pour la rigueur avec laquelle ce parfait honnête homme s'acquitta de sa mission.

En 1919, candidat unique sur une liste républicaine socialiste indépendante, il n'obtint que 14.735 voix, chiffre insuffisant pour être réélu.

A la Chambre, Hippolyte Mauger s'inscrivit au groupe socialiste. Il fut membre de diverses commissions : programmes électoraux, règlement, comptes définitifs et économies, réorganisation économique, répression du vagabondage, et principalement, de la commission d'assurance et de prévoyance sociale. Son activité en tant que député fut très grande.

En 1920, Hippolyte Mauger songea à siéger au Luxembourg. Le 11 janvier, une élection eut lieu pour pourvoir au remplacement de Pauliat, décédé le 22 septembre 1915. Mauger se présenta et fut élu au second tour par 404 voix sur 686 votants contre 236 à Hervet.

Il sollicita le renouvellement de son mandat en 1921. Le 11 janvier, il fut réélu, au premier tour, par 348 voix sur 689 votants.

Le 6 mai 1926, il fut nommé président du conseil supérieur du travail en remplacement d'Amic.

Son mandat de sénateur lui fut encore confirmé aux élections de 1929. Le 20 octobre, au premier tour, il arrive en seconde position avec 309 voix sur 687 votants, contre 383 à Marcel Plaisant, élu. Au deuxième tour, il l'emporta par 423 voix sur 690 votants.

Au Sénat, Hippolyte Mauger appartint au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste dont il devint vice-président.

Il fit partie de très nombreuses commissions dont l'énumération donne la mesure de sa compétence et il y assuma souvent des fonctions importantes : initiative parlementaire ; douanes ; pensions militaires ; protection des mères et des nourrissons ; fréquentation scolaire ; hygiène ; assistance, assurance et prévoyance sociales (secrétaire) ; armée ; Algérie (secrétaire) ; règlement du Sénat ; air (secrétaire) ; comptes définitifs (président) ; recherche des abus ; comptabilité ; administration générale, départementale et communale (vice-président) ; législation civile et criminelle.

Par ailleurs, il fut membre du comité consultatif des assurances contre les accidents du travail et membre suppléant de la Cour de justice.

Comme à la Chambre, son activité au Sénat fut très grande.

Cependant, aux élections de 1938, Hippolyte Mauger fut battu. Il arriva en quatorzième position avec 68 voix sur 670 votants.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

MAUGER (Marie, Hippolyte, Antoine, Eloïse)

Né le 17 septembre 1857 à Dun-sur-Auron (Cher)

Décédé le 23 mars 1946 à Dun-sur-Auron

Député du Cher de 1910 à 1919

Sénateur du Cher de 1920 à 1939

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2407)

Retiré de la vie politique, Hippolyte Mauger meurt le 23 mars 1946 dans sa commune de naissance à l'âge de 89 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Hippolyte MAUGER

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