Appartenance politique :
Groupe du Mouvement Républicain Populaire
État civil :
Né le 26 octobre 1905
Décédé le 27 mai 1995
Profession :
Agrée auprès du Tribunal de Commerce de Rouen
Département :
Seine-Inférieure
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 6 novembre 1948 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

MONTIER (Guy)

Né le 26 octobre 1905 à Rouen (Seine-Inférieure)

Décédé le 27 mai 1995 à Rouen

Conseiller de la République de la Seine-Inférieure de 1946 à 1948

Docteur en droit, lauréat de la faculté de droit de Caen, agréé près le tribunal de commerce de Rouen, Guy Montier n'a exercé aucune activité politique avant la guerre, bien qu'il fut considéré comme sympathisant du parti social français.

Pendant la guerre, il s'engage dans la Résistance et présidera le comité local de Libération de Rouen, comme vice-président du groupement « Ceux de la Résistance ». Cette activité lui vaut de recevoir la médaille de la Résistance, et d'être désigné maire de Rouen à la Libération le 30 août 1944 par le commissaire de la République. Il le reste jusqu'aux élections municipales de mai 1945.

Membre de l'UDSR, rallié au Mouvement républicain populaire (MRP), Guy Montier est élu au Conseil de la République le 8 décembre 1946. Durant son court mandat parlementaire, il fera preuve d'une très grande activité. Il est nommé membre de la commission de la marine et des pêches, et de la commission des moyens de communication et des transports. En 1946-1947, il dépose une proposition de résolution invitant le gouvernement à réviser le taux de responsabilité des armateurs pour le transport des marchandises par mer. La commission de la marine lui demande d'établir un rapport sur cette proposition. Il dépose une deuxième proposition de résolution qui tend, « dans les circonstances difficiles traversées actuellement par le pays, à supprimer toutes les manifestations de luxe inopportunes ». Il retirera cette proposition après sa discussion. Par une troisième proposition de résolution, il demande au gouvernement d'accorder aux officiers, sous-officiers et hommes de troupe combattants en Indochine et à Madagascar la franchise postale par avion avec la métropole. Par ailleurs, il dépose un rapport au nom de la commission de la marine et des pêches sur la proposition de loi tendant à réviser l'article 5 de la loi du 2 avril 1936 relative au transport des marchandises par mer.

Cette même année, il prend part à de nombreux débats au Conseil de la République. Il intervient dans la discussion de la proposition de résolution concernant les marins pêcheurs et armateurs à la pêche, et explique son vote. Il intervient également dans la discussion du projet de loi relatif à diverses propositions d'ordre financier. Il dépose à cette occasion deux amendements, l'un tendant à fixer la compétence d'attribution du président du tribunal civil de commerce en matière de contrats, l'autre, qu'il retire, visant le rétablissement des surtaxes d'entrepôt et d'origine et la fixation de leur taux. Il prend part à la discussion du budget de reconstruction et d'équipement pour 1947, du budget des travaux publics, et du budget de la marine marchande. Il intervient et dépose un amendement lors du projet de loi concernant le conseil supérieur des transports. Il prend la parole également dans la discussion du projet de loi portant statut organique de l'Algérie et y dépose un amendement tendant à spécifier pour le cas de résidence le caractère métropolitain. Enfin, il prend part à la discussion du projet de loi portant prélèvement exceptionnel de lutte contre l'inflation, et à la discussion du projet de loi relatif aux dépenses sur l'exercice 1948 pour la reconstruction et les dommages de guerre.

En 1948, Guy Montier reste membre de la commission de la marine et des pêches et de la commission des moyens de communication et des transports. Il dépose trois propositions de loi (modification de la loi du 31 décembre 1944 relative au droit de préemption accordé à l'administration de l'enregistrement, des domaines et du timbre ; modification de l'article 128 du code de commerce ; modification de l'article 36 de l'ordonnance du 4 octobre 1945 fixant un intérêt de retard pour les cotisations des allocations familiales), une proposition de résolution (invitant le gouvernement à procéder à un nouvel examen du projet de construction d'un tunnel sous la Manche), et deux rapports. Le premier, déposé au nom de la commission des moyens de communication et des transports, porte sur le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la convention relative à la mise en service des navires météorologiques. Le second rapport, pour la commission de la marine et des pêches, porte sur le projet de loi ayant pour objet de mettre la législation française en harmonie avec les dispositions de la convention de Bruxelles sur les privilèges et les hypothèques maritimes.

Cette année encore, Guy Montier participe abondamment aux débats du Conseil de la République. Il prend part à la discussion du projet de loi portant organisation de la marine marchande, et dépose à cette occasion une motion préjudicielle tendant à faire écarter la discussion d'urgence du projet soumis, ainsi que sept amendements, dont quatre qu'il retire. Il intervient dans la discussion du projet de loi portant réorganisation du transport de voyageurs dans la région parisienne ; il dépose neuf amendements à ce projet de loi. Il intervient en qualité de rapporteur de la commission de la marine dans la discussion du projet de loi relatif aux prises maritimes. Il prend part à la discussion du projet de loi portant aménagements au prélèvement exceptionnel de lutte contre l'inflation, du projet de loi portant institution de la compagnie nationale Air France, du projet de loi relatif aux économies privées des houillères nationales, du projet de loi relatif aux loyers, auquel il dépose dix amendements. Il pose au sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture une question orale relative aux conditions d'importation des vins d'Espagne. Il intervient encore lors de la discussion du projet de loi portant redressement économique et financier, du projet de loi relatif à l'élection des conseillers de la République, de la proposition de loi relative aux élections cantonales, du projet de loi portant création de ressources nouvelles et aménagement d'impôts, et enfin de la proposition de loi relative au renouvellement des conseils généraux.

Cette activité très importante au Conseil de la République cessera en 1948.

..................................................................................................................

Ve République

MONTIER (Guy)

Né le 26 octobre 1905 à Rouen (Seine-Inférieure)

Décédé le 27 mai 1995 à Rouen

Conseiller de la République de la Seine-Inférieure de 1946 à 1948

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 5, p. 464-465)

Aude son mandat parlementaire, Guy Montier n'exerce plus de fonction publique. Il décède dans sa ville natale dans sa 95e année.

Il était titulaire de la médaille de la Résistance.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Guy MONTIER

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr