- Appartenance politique :
- Groupe des Républicains Indépendants
- État civil :
- Né le 18 février 1885
Décédé le 28 mars 1954 - Profession :
- Ingénieur agronome
- Département :
- élu(e) par l'Assemblée Nationale

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Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 19 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))
1889-1940
SÉROT (MARIE, LÉON, Robert), né le 18 février 1885 à Saint-Dizier (Haute-Marne).
Député de la Moselle de 1919 à 1942. Sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture du 3 novembre 1929 au 21 février 1930 et du 2 mars au 12 décembre 1930.
Issu d'une vieille famille messine, ingénieur agronome puis officier des eaux et forêts, Robert Sérot fut élu député de la Moselle aux élections générales des 16 novembre et 14 décembre 1919, sur la liste d'union républicaine où figuraient aussi de Wendel et Robert Schuman, avec 62.000 voix sur 116.409 inscrits.
Ce n'était pas un inconnu qui arrivait sur la scène politique. Pendant la Première Guerre mondiale, après s'être battu sur le front et avoir été décoré de la croix de guerre, il avait été chargé de nombreuses missions en Orient. Il avait été notamment chef du 2e Bureau de notre corps expéditionnaire, puis accrédité par les armées alliées auprès du comte Karolyi, chef du gouvernement hongrois après l'armistice. Il avait ensuite représenté la France à la Société des Nations.
A la Chambre, il s'inscrivit au groupe de l'entente républicaine et démocratique. Membre de la commission du commerce et de l'industrie, ce parlementaire sérieux et consciencieux se consacra surtout à l'étude des problèmes commerciaux, industriels et agricoles et à leurs répercussions dans son département. Aux élections des 11 et 25 mai 1924, il fut réélu sur la liste d'union républicaine, obtenant 58.761 voix, immédiatement après Robert Schuman qui en recueillit 59.180, sur 137.994 inscrits.
De nouveau membre de la commission des finances, il prit part à la discussion du projet de loi relatif à l'amnistie. Aux élections des 22 et 29 avril 1928, il fut élu au scrutin uninominal, dans la 2e circonscription de Metz, par 10.294 voix, son principal concurrent, Noisette n'obtenant que 3.423 suffrages, sur 18.067 inscrits.
Il retrouva ainsi sa place au sein de la commission des finances (1928), puis fit partie de la commission des douanes et des conventions commerciales (1931).
Il déposa d'abord une proposition de loi tendant à la transformation en Cour d'appel à Metz de la troisième chambre de la Cour d'appel de Colmar. Bien que continuant à s intéresser aux problèmes propres à l'Alsace-Lorraine, il n'en demeurait pas moins un observateur averti des affaires étrangères. C'est ainsi qu'il présenta un rapport sur le projet de loi tendant à l'approbation d un arrangement au sujet du condominium franco-britannique (1931) et sur le projet de loi tendant à l'approbation de l'arrangement commercial franco-égyptien conclu au Caire en 1931.
Mais cette législature fut surtout marquée pour lui par son entrée au gouvernement. Il fut nommé sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture dans le premier cabinet Tardieu par décret du 3 novembre 1929 et, à ce titre, s'intéressa au problème de la pollution des eaux. Il fut de nouveau sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture dans le deuxième cabinet Tardieu à partir du 2 mars 1930 jusqu'au 12 décembre de la même année. Son intérêt pour les problèmes agricoles fera de lui le promoteur de la loi relative à la distribution de l'énergie dans les campagnes.
Le 1er mai 1932 il fut réélu au premier tour de scrutin dans la 2e circonscription de Metz par 9.921 voix - alors que son concurrent, Flocard, en obtenait 2.608 - sur 19.033 inscrits. Il s'inscrit, à la Chambre, au groupe républicain et social.
Membre de la commission de l'Alsace et de la Lorraine (1932), de la commission des régions libérées, de la commission des douanes et des conventions commerciales (1934), de la commission des affaires étrangères ses interventions vont demeurer nombreuses.
Ses électeurs lui renouvelèrent son mandat le 26 avril 1936, au premier tour de scrutin, par 11.401 voix sur 20.077 inscrits. Son concurrent, Simon, n'en avait obtenu que 4.124.
Il s'inscrivit au groupe des républicains indépendants et d'action sociale et devint membre de la commission des affaires étrangères.
Il fut également président de la commission des mines de potasse d'Alsace et vice-président de la commission des marchés de guerre.
Le 10 juillet 1940, il vota les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaires
de Robert SEROT
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