b) L'appel croissant aux capitaux étrangers

Parallèlement aux dispositions visant spécifiquement les chaebols, diverses mesures de libéralisation tendent à améliorer la gouvernance des entreprises coréennes par un recours accru aux capitaux étrangers.

Il s'agit d'un aspect essentiel de la « moralisation » de la gestion des chaebols. En effet, comme l'ont souligné les représentants des banques françaises, les marchés financiers internationaux tendent, par nature, à promouvoir un « management éthique », caractérisé, notamment, par une certaine transparence.

Ainsi, la moitié du capital coté au Korea Stock Exchange est désormais détenu par des investisseurs étrangers.

L'attitude du gouvernement coréen demeure cependant marquée par une certaine ambiguïté :

- d'une part, un projet de loi tendant à simplifier le marché des capitaux est prévu pour la fin de l'année 2006. M. Kwon Tae-shin, vice-ministre de l'économie et des finances, a indiqué à la délégation que l'objectif était de ramener le nombre de règlements de 300 à 100, et de décloisonner les différents marchés d'actifs, la loi devant désormais se limiter, pour l'essentiel, à indiquer des interdictions ;

- d'autre part, le gouvernement doit prochainement adopter des dispositions destinées à contrer les « OPA hostiles » menées par des groupes étrangers.

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