Appartenance politique :
Membre du Groupe du Rassemblement pour la République
État civil :
Né le 28 septembre 1926
Décédé le 22 septembre 2012
Profession :
Administrateur de sociétés
Département :
Paris
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

CALDAGUÈS (Michel)

Né le 28 septembre 1926 à Paris

Décédé le 22 septembre 2012 à Paris

Député de Paris de 1968 à 1973

Sénateur de Paris de 1977 à 2002

C'est à Paris que Michel Caldaguès voit le jour le 28 septembre 1926. Élève au lycée Buffon, il participe à la libération de la capitale en août 1944. Il voue dès lors une grande admiration au général de Gaulle. Jamais démentie, sa fidélité à l'homme du 18 Juin conduit Michel Caldaguès, licencié en droit et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, à adhérer au Rassemblement du peuple français. Il devient ensuite chef de cabinet de Louis Terrenoire, secrétaire général du RPF, de 1951 à 1953, puis chef adjoint du cabinet ministériel de deux ministres gaullistes de la reconstruction et du logement, Maurice Lemaire en 1953-1954, et Jacques Chaban-Delmas en 1954.

En 1959, il est élu conseiller municipal et conseiller général de la Seine. Président de la commission de l'habitation en 1965, il vice-préside le district de la région de Paris de 1961 à 1965 avant de le présider en 1965-1966. Il est aussi le dernier président du conseil municipal parisien en 1967 ainsi que le premier président du nouveau conseil de Paris en 1968.

Il est également élu député de la cinquième circonscription de Paris en juin 1968. Après avoir réuni 17 790 des 40 510 suffrages exprimés au premier tour, il l'emporte de justesse au second tour avec 18 816 des 36 883 suffrages exprimés contre 18 067 pour l'ancien député du Nord Bertrand Motte.

Membre du comité central de l'Union des démocrates pour la République de 1967 à 1971, il s'inscrit au groupe de ce parti au Palais Bourbon. Il siège à la commission des finances de 1968 à 1973 et à la commission de contrôle de l'Office de radiodiffusion-télévision française en 1972.

Directeur général de l'Union générale d'investissements immobiliers à partir de 1964, il fait partager son expertise sur l'immobilier à ses collègues députés lors de la présentation de son rapport spécial du budget de l'équipement et du logement de 1968 à 1972. Il s'intéresse également au permis de construire (1968) et à la taxation des locaux transformés en bureaux (1970).

L'éclectisme de ses préoccupations se reflète dans ses interventions en séance publique. Il s'exprime ainsi sur l'assurance maladie et maternité des travailleurs non salariés des professions non agricoles (1969), la sauvegarde des temples d'Angkor, la réforme hospitalière (1970) et la situation des avocats français inscrits à un barreau étranger (1971). Inquiet de la politisation des universités françaises suite à mai 1968, il dépose notamment un amendement au projet de loi d'orientation de l'enseignement supérieur en 1968 afin d'y interdire toute activité politique. Il vote par ailleurs la loi portant création et organisation des régions en 1972.

Battu aux élections municipales de 1971, il ne sollicite pas le renouvellement de son mandat de député en mars 1973. Membre du conseil politique du Rassemblement pour la République de 1977 à 1979, ce proche de Jaques Chirac se présente aux élections sénatoriales du 25 septembre 1977. Septième sur la liste d'Union de la majorité qui obtient 1 477 des 2 381 suffrages exprimés et huit sièges, il fait son entrée à la Haute assemblée.

Également conseiller régional d'Île-de-France de 1977 à 1986 et trésorier national du RPR de 1981 à 1984, il est élu maire du premier arrondissement de Paris en 1983. Reconduit en 1989 et 1995, il est adjoint au maire de la capitale, Jacques Chirac.

Il conserve par ailleurs son siège sénatorial le 28 septembre 1986 : il est le onzième et dernier élu de la liste d'Union de la majorité qui réunit 1 189 des 2 351 suffrages exprimés. Puis le 24 septembre 1995 il est réélu sur la même liste qui, avec 1 176 des 2 281 suffrages exprimés, remporte sept sièges.

Au Palais du Luxembourg, il s'inscrit au groupe sénatorial du RPR. Membre de la commission des affaires culturelles de 1977 à 1980, il siège ensuite à celle des affaires étrangères dont il devient secrétaire de 1998 à 2001 puis vice-président en 2001 et 2002. De 1980 à 1983 et de 1990 à 1998, il est également membre de la délégation parlementaire pour les Communautés européennes. Il la vice-préside de 1990 à 1995 puis de 1997 à 1998 et en est le secrétaire de 1995 à 1997.

Au Palais du Luxembourg, il se préoccupe en particulier des questions relatives à la sécurité et à la défense. Rapporteur pour avis du budget de la gendarmerie de 1982 à 1985, il rapporte aussi les textes sur la modernisation de la police nationale en 1985 et le service national dans la police en 1987. Il cosigne également une proposition de loi sur l'exercice du pouvoir de police municipale à Paris en 1989. Membre de la commission consultative du secret de la défense nationale en 2001 et 2002, il publie en 1993 un rapport d'information très critique sur l'Eurocorps. Il intervient aussi sur la réforme du code du service national (1991) et sur le terrorisme (2001).

Président-directeur général de l'Union générale d'investissements immobiliers ainsi que de l'Union immobilière de France à partir de 1976, il s'exprime au Sénat sur l'investissement (1986) et les rapports locatifs (1989), comme sur le droit au logement (1990). Il intervient par ailleurs à propos du droit de grève au sein de l'audiovisuel public (1979), de la lutte contre le trafic de stupéfiants, de l'alcool au volant (1987), du don et de l'utilisation des parties et produits du corps humain (1994), de l'immigration (1993 et 1997) et des sectes (2001).

Il vote la loi Peyrefitte renforçant la sécurité et protégeant la liberté des personnes en 1980, la loi Deferre relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions et la loi relative aux prestations de vieillesse, d'invalidité et de veuvage en 1982, la loi relative au revenu minimum d'insertion en 1988, la loi relative aux pensions de retraite et à la sauvegarde de la protection sociale en 1993, la loi d'orientation et d'incitation relative à la réduction du temps de travail en 1998 et la loi constitutionnelle relative à l'égalité entre les femmes et les hommes en 1999. Il se prononce en revanche contre la loi constitutionnelle ajoutant à la Constitution un titre : « De l'Union européenne » en 1992 et la loi relative au pacte civil de solidarité en 1999. Également opposé à la loi portant abolition de la peine de mort en 1981, il cosigne en 1984 une proposition de loi visant à rétablir cette dernière pour les crimes les plus odieux.

Après avoir abandonné la mairie du premier arrondissement de Paris en 2000 et le Conseil de Paris en 2001, il démissionne de son mandat sénatorial le 30 septembre 2002. Officier de la Légion d'honneur et chevalier de l'ordre national du Mérite, il s'éteint le 22 septembre 2012 à l'hôpital Necker, à quelques jours de son quatre-vingt-sixième anniversaire.

Elu le 25 septembre 1977
Réélu le 28 septembre 1986
Réélu le 24 septembre 1995
Fin de mandat le 30 septembre 2002 (démissionnaire)

Vice-Président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées

Membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Membre du Groupe du Rassemblement pour la République

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Michel CALDAGUÈS

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