M.Didier Guillaume

AMENDEMENT PROPOSÉ
PAR VOTRE RAPPORTEUR SPÉCIAL

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2016

ARTICLES SECONDE PARTIE

MISSION « SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE »

1

A M E N D E M E N T

présenté par

M. GUILLAUME

rapporteur spécial

_________________

ARTICLE 24 (état B)

Modifier comme suit les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Sport

4 800 000

4 800 000

Jeunesse et vie associative

4 800 000

4 800 000

TOTAL

4 800 000

4 800 000

4 800 000

4 800 000

SOLDE

0

0

OBJET

Cet amendement a pour objet de transférer 4,8 millions d'euros du programme 163 « Jeunesse et vie associative », en provenance de la subvention à l'Agence de service civique, vers le programme 219 « Sport », à destination des subventions aux fédérations sportives .

En effet, le montant des subventions aux fédérations sportives s'établirait en 2016 à 59,2 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 19,5 millions d'euros en provenance du CNDS.

Or, ce montant se verra appliquer une réserve de précaution qui peut être estimée à environ 4,8 millions d'euros. La probabilité que cette réserve de précaution soit annulée en cours de gestion est d'autant plus forte que les subventions aux fédérations constituent la principale dépense pilotable du programme.

Votre rapporteur spécial estime pourtant nécessaire, comme il l'a indiqué dans les conclusions de son contrôle budgétaire, de donner aux fédérations sportives une visibilité suffisante sur les subventions accordées . En outre, il insiste sur le rôle majeur joué par les associations sportives locales dans la promotion des valeurs de la société et l'accompagnement de la jeunesse sur l'ensemble du territoire national .

En finançant cette augmentation par une réduction de la subvention au service civique, cet amendement n'entend pas opposer le sport et le service civique . En effet, ce dernier, plus que jamais nécessaire, ne pourra atteindre les objectifs ambitieux qui lui sont fixés (110 000 jeunes en mission en 2016) qu'à condition d'une capacité réelle d'accueil au sein des structures associatives, notamment sportives.