Extrait des débats relatifs à la loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire
Henri de Gavardie, omniprésent lors de la deuxième lecture, mêle sans relâche argumentation et obstruction, non sans humour. Dans une atmosphère de défaite inéluctable pour son camp, il menace sans cesse ses honorables collègues de les priver de dîner et de les maintenir dans l'hémicycle jusqu'à l'épuisement. Convaincu, peu mesuré, son exubérance provoque à de nombreuses reprises l'hilarité des autres sénateurs, notamment lorsqu'il parodie Corneille, le 18 mars 1882 :
« Permettez-moi, puisque, en définitive, cette longue discussion m'a un peu excité, de vous rappeler des vers du vieux Corneille qui me reviennent à la mémoire. C'est l'imprécation bien connue :
″ Voir le dernier Ferry à son dernier soupir...
(Exclamations et rires)
Son dernier soupir parlementaire, bien entendu...
Moi seul en être cause - et me bien divertir ! ″
(Hilarité générale). »Henri de Gavardie
Loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire
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