Question de M. BÉCART Jean-Luc (Pas-de-Calais - C) publiée le 15/05/1986

M. Jean-Luc Bécart attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les menaces de licenciements qui pèsent sur les travailleurs de la S.F.P.O. au Portel. En effet, alors que les effectifs de cette entreprise sont tombés de 675 salariés à 592, on prévoit, dans l'immédiat, 96 nouveaux licenciements. En conséquence, il lui demande quelles mesures il compte prendre pour que la totalité des emplois soit au moins maintenue au niveau actuel. Dans le cadre de ces mesures, il lui demande, si la fermeture du site sidérurgique de Pompey se confirme, que la production de ce site soit confiée à la S.F.P.O.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 26/02/1987

Réponse. -Les évolutions structurelles de la sidérurgie mondiale, le renforcement de la concurrence internationale, les difficultés conjoncturelles ont conduit, dans un cadre défini par la C.E.C.A., à des restructurations importantes des groupes sidérurgiques français. La mise en oeuvre du plan d'Ascométal s'est traduite par l'arrêt de la production de ferro-manganèse carburé à Pompey. D'autre part, un important effort de productivité s'est imposé à la S.F.P.O. Il a entraîné une réduction des effectifs, qui s'est traduite par 49 départs en préretraite et 16 licenciements. Mais sur un marché mondial comme celui des ferro-alliages, les transferts de carnets de commande entre entreprises ne se décident pas de façon unilatérale entre les sociétés productrices : ce sont d'abord les efforts de productivité qui devraient permettre à la S.F.P.O. de développer ses ventes et donc l'activité de son usine située dans la commune du Portel.

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