Question de M. MASSERET Jean-Pierre (Moselle - SOC) publiée le 19/06/1986

M.Jean-Pierre Masseret appelle l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi sur les conséquences des grandes vagues de froid que notre pays connaît au niveau des pertes humaines. Il lui rappelle qu'à cet égard, la Lorraine enregistre des températures très basses durant une période très longue. L'observatoire régional de la santé et des affaires sociales a procédé à une étude sur les conséquences de la vague de froid de janvier 1985 sur la mortalité de la région ; il ressort que celle-ci a augmenté de 9,5 p. 100 par rapport à la moyenne des mois de janvier 1980-1984. Il lui demande, dès à présent, qu'en prévision de l'hiver prochain, des mesures soient définies de manière que les populations à risque ne se laissent plus surprendre par le froid.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 01/10/1987

Réponse. -Les vingt-deux observatoires régionaux de la santé ont réalisé une étude sur l'incidence de la vague de froid exceptionnelle qu'a connu la France en 1985 sur la mortalité dans les différentes régions. La Lorraine, malgré la rigueur des conditions climatiques, a enregistré pour cette période une surmortalité de 9,5 p. 100, inférieure à la moyenne nationale (12,5 p. 100), la situant au quatorzième rang des régions françaises. Les personnes les plus exposées sont principalement les gens âgés, les sujets porteurs de maladies chroniques, notamment cardio-vasculaires. En période de grand froid, les praticiens informent leur patients âgés ou malades des précautions particulières qu'ils doivent prendre. Par ailleurs, les services sociaux, conscients de ce problème multiplient en hiver les secours aux plus démunis et aux personnes âgées, notamment par des services à domicile (portage de repas, soins). Les mesures nécessaires pour améliorer l'information des professionnels de la santé et des services compétents seront prises.

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