Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC) publiée le 28/08/1986

Suite à la décision prise par le Gouvernement d'annuler l'augmentation des retraites et pensions prévue au 1er juillet 1986, et compte tenu de l'inquiétude des personnes retraitées, M. Roland Courteau demande à M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi s'il envisage, sous quelle forme et sous quels délais, de procéder au rattrapage du retard pris à la suite de cette décision.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 12/03/1987

Réponse. -La revalorisation des pensions et allocations survenue au 1er janvier et au 1er octobre 1986 et l'effet de report de celles survenues en 1985 ont permis une évolution en moyenne annuelle de ces avantages de 3 p. 100. Plus simplement, l'ensemble des retraités a perçu, en 1986, 3 p. 100 de plus qu'il n'a reçu en 1985. Ce chiffre est à comparer avec les résultats des mesures de redressement économique arrêtées par le Gouvernement qui ont permis de limiter la progression en moyenne des prix au cours de l'année 1986 à presque 2 p. 100. Pour 1987, le Parlement a adopté la proposition du Gouvernement de revaloriser les pensions et autres avantages de 1,8 p. 100 au 1er janvier et de 1 p. 100 au 1er juillet ce qui représente, compte tenu de l'effet report des mesures intervenues en 1986, une progression moyenne de 2,8 p. 100 très supérieure à celle escomptée des prix. Il s'agit là, après deux années - 1984 et 1985 - où les pensionnés ont perdu plus de 2 p. 100 de leur pouvoir d'achat et dans les circonstances financières très difficiles des régimes de retraite, d'un effort important consenti au profit des retraités.

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