Question de M. CAZALET Auguste (Pyrénées-Atlantiques - RPR) publiée le 22/01/1987

M. Auguste Cazalet expose à M. le ministre de l'éducation nationale que le projet de suppression de l'option 3 en classe de seconde suscite bien des inquiétudes. En effet, elle est le plus souvent constituée par l'étude du latin ou du grec. Outre le fait que cet enseignement permet aux élèves d'acquérir le complément culturel indispensable à une formation intellectuelle équilibrée, il lui fait part des risques d'une telle suppression, à savoir que 25 p. 100 des effectifs fréquentant les sections littéraires ne pourraient plus avoir accès à ces enseignements après suppression des postes pour insuffisance des effectifs. Il lui demande de bien vouloir revenir sur ce projet de suppression

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 12/02/1987

Réponse. -L'évolution de notre société, caractérisée notamment par une demande pressante de scolarisation a conduit le ministre de l'éducation nationale à ouvrir une consultation destinée à recueillir l'avis des partenaires du système éducatif sur la manière d'envisager une meilleure adaptation des lycées aux exigences du monde moderne. Cette adaptation se fonde sur le principe d'un allégement des horaires de cours, en faveur d'un temps consacré à l'aide au travail personnel dont pourront profiter les lycéens. La consultation en est à ses débuts ; elle se poursuivra, dans le constant souci d'une réflexion sereine et efficace, et c'est avec le plus grand intérêt que les remarques de chacun ont été et seront prises en compte et intégrées. Comme le ministre l'a donc déjà annoncé, la rentrée 1987 se fera dans les mêmes conditions que la rentrée 1986. Les horaires de la classe de seconde seront les mêmes que ceux qui sont aujourd'hui en vigueur. Les moyens supplémentaires mis en place pour la rentrée 1987 devront être utilisés prioritairement pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions. Les programmes vont être publiés et seront applicables à la rentrée prochaine. Les élèves qui entreront en seconde à la rentrée 1987 entreront ensuite dans les classes de première puis de terminale telles qu'elles existent à l'heure actuelle. Ils passeront, en 1990, le même baccalauréat qu'aujourd'hui. Il convient, en effet, de prendre le temps d'établir les points de convergence sur les adaptations nécessaires de notre système scolaire et universitaire.

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