Question de M. DUROMEA André (Seine-Maritime - C) publiée le 26/02/1987

M. André Duroméa, considérant le faible taux de fréquentation des salles de cinéma dans certaines tranches horaires, provoquant l'arrêt d'exploitation de nombreuses salles, demande à M. le ministre de la culture et de la communication d'engager une réflexion sur les possibilités d'octroi de tarifs réduits au bénéfice des chômeurs disposant de ressources insuffisantes pour avoir accès à cette forme de la culture.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 16/04/1987

Réponse. -Les exploitants de salles de cinéma ont la pleine responsabilité des décisions qu'ils prennent pour la fixation des prix, ainsi que pour la détermination des catégories de spectateurs auxquels ils accordent le bénéfice de tarifs réduits. Depuis plusieurs années, ils proposent un large éventail de tarifs réduits, associant une réduction en fonction de la date et de l'heure (le lundi) et des réductions catégorielles (jeunes, personnes âgées, familles nombreuses, etc.). Jusqu'au mois de décembre 1986, cette action s'inscrivait dans le cadre des engagements de lutte contre l'inflation souscrits par la Fédération nationale des cinémas français. Depuis le rétablissement d'un régime de liberté, la détermination des prix relève de la seule responsabilité des exploitants. La Fédération nationale des cinémas français a toutefois recommandé à ses adhérents d'utiliser les facultés liées à cette libération pour accroître la modulation des tarifs pratiqués, tout en maintenant en vigueur le système de réduction générale du lundi. Le ministère de la culture et de la communication a déjà appelé à plusieurs reprises l'attention des professionnels sur les objectifs et sociaux qui doivent être poursuivis dans la recherche des meilleurs modalités d'accès aux oeuvres cinématographiques.

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