Question de M. VIZET Robert (Essonne - C) publiée le 04/02/1988

Les difficultés enregistrées à la suite des fermetures de certaines permanences d'accueil de la caisse primaire d'assurance maladie, en Essonne, soulèvent de vives protestations parmi les assurés sociaux et les élus des localités confrontées à ces suppressions M. Robert Vizet fait part à M. le ministre des affaires sociales et de l'emploi de sa profonde inquiétude à l'égard de la dégradation du réseau d'accueil de la C.P.A.M. dans son département. Cette situation met les personnes âgées, ou dépendantes de tiers pour se déplacer, dans une position fort dommageable. Ainsi en sera-t-il pour les assurés sociaux de Marcoussis (91460) qui doivent se rendre au centre d'Arpajon pour y faire traiter leurs dossiers depuis le 1er février, tout comme les populations d'Etréchy (91580) et de ses environs ont été appelées à aller au centre de Dourdan pour les mêmes motifs. De telles orientations sont inacceptables. Elles pénalisent, en premier lieu, toute une catégorie d'usagers qui a forgé ses droits par une vie de labeur et de cotisations et elles désorganisent les structures d'un grand service public indispensable à notre pays. Préoccupé par cette détérioration, il le prie de bien vouloir lui communiquer le nombre de permanences frappées d'intention de démantèlement sur l'ensemble de son département et de lui désigner les localités visées par ces restructurations. Il lui demande avec beaucoup d'insistance de bien vouloir faire réexaminer les données qui président à ce plan, notamment en ce qui concerne les communes de Marcoussis et Etréchy

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 05/05/1988

37 Réponse. -La décision prise par la caisse primaire d'assurance maladie de l'Essonne de supprimer dans son département certaines permanences d'accueil des assurés nécessite une enquête spécifique. A l'issue de ce travail, une réponse sera formulée dans les meilleurs délais.

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