Question de Mme FOST Paulette (Seine-Saint-Denis - C) publiée le 18/02/1988

Mme Paulette Fost appelle l'attention de M. le ministre de l'industrie, des P. et T. et du tourisme sur les problèmes dont son administration est à l'origine à Saint-Ouen. Ainsi, lors de récentes modifications de numérotation téléphonique intervenues dans cette commune, les usagers des établissements recevant du public (services divers et administrations) n'ont pu connaître la nouvelle numérotation, sauf à disposer du " Minitel " pour faire leurs recherches eux-mêmes, ou à avoir reçu l'information desdits établissements qui pouvaient les diffuser à leurs frais à leurs correspondants identifiés. A cela s'ajoute, d'une part, la suppression arbitraire ces derniers mois de nombreuses cabines téléphoniques et, d'autre part, le manque criant de personnels à la poste, notamment de remplaçants formés pour assurer les vacances momentanées, manque qui a pour résultat des files d'attente de plusieurs dizaines de minutes pour l'usager. Les critères de rentabilité financière mis en avant pour " excuser " cette situation, ne peuvent être valablement opposées à la mission de service public qui incombe à cette administration. En conséquence, elle lui demande les mesures qu'il compte prendre pour résoudre ces problèmes et assurer la qualité du service que la population est en droit d'exiger.

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Transmise au ministère : Postes et télécommunications


Réponse du ministère : Postes et télécommunications publiée le 28/04/1988

Réponse. -Le nombre d'agents travaillant dans un bureau de poste est déterminé en fonction de l'activité moyenne écoulée par ce bureau. A Saint-Ouen, le niveau actuel des effectifs permet d'assurer, dans de bonnes conditions, le traitement des opérations de guichet. Tous les postes de cet établissement sont pourvus par des agents ayant reçu une formation adaptée. Cependant il peut arriver qu'à certaines périodes de la semaine apparaissent des pointes de trafic qui donnent naissance à des files d'attente. Consciente du problème, la direction de la Seine-Saint-Denis va entreprendre une étude sur la fréquentation du bureau, avec l'objectif d'améliorer la qualité de service offerte à la clientèle. Cette étude devrait aboutir dans les semaines à venir. S'agissant des télécommunications, la question soulève deux problèmes : celui des cabines téléphoniqes et celui de récentes modifications de la numérotation téléphonique. Pour ce qui concerne les cabines, il a été récemment répondu à l'honorable parlementaire (réponse à la question écrite n° 7 955 publiée au Journal officiel du 28 janvier 1988). Quant aux mofications de la numérotation téléphonique à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), l'enquête effectuée a fait apparaître que cette opération, intervenue le 17 décembre 1987, avait concerné 23 000 abonnés, jusque-là rattachés au centre Montmartre, dépendant de la direction opérationnelle de Paris-Nord, et dorénavant rattachés sur un commutateur dépendant de la direction opérationnelle de Bagnolet, ce qui est normal, compte tenu de leur localisation en Seine-Saint-Denis. Les abonnés concernés avaient été avisés une première fois en 1986, soit un an à l'avance ; leur futur numéro était indiqué sur la lettre d'information qui leur était envoyée. Une nouvelle lettre leur a été adressée en novembre 1987, rappelant le nouveau numéro et indiquant cette fois la date du changement de numéro. Quant à leurs correspondants, ils étaient alertés par l'indication des deux numéros dans l'édition 1987 de l'annuaire. Dès l'opération effectuée, des dispositions ont été prises pour aiguiller les correspondants appelant les anciens numéros. Sur les 23 000 abonnés cités, 5 000 ont conservé leur ancien numéro d'appel et aucun problème ne se posait donc. 9 000 ont vu seulement le préfixe, c'est-à-dire les deuxième, troisième et quatrième chiffres de leur numéro national à huit chiffres, faire l'objet d'une modification. Dans ces cas, le correspondant aboutit sur une information sonore du type : " Le numéro de votre correspondant a changé. Composez le nouveau préfixe (indiqué) suivi des quatre derniers chiffres. " Quant aux 9 000 restants, dont le numéro a été totalement modifié, une distinction a été faite en fonction du trafic et de la nature d'activité. Pour 8 500 d'entre eux, il a été jugé suffisant, compte tenu que l'annuaire indiquait le nouveau numéro, de renvoyer par information sonore à celui-ci ouau centre de renseignements. Par contre, 500 d'entre eux (médecins, abonnés à lignes groupées...) ont été placés sur un répondeur personnalisé indiquant le nouveau numéro.

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