Question de M. de ROHAN Josselin (Morbihan - RPR) publiée le 08/09/1988

M. Josselin de Rohan a observé qu'à l'occasion des obsèques du Président de la République du Pakistan, la France, au contraire de ses partenaires de la C.E.E. et des autres pays occidentaux n'a été représentée que par un fonctionnaire d'un rang très subalterne et qui n'était pas même chef de mission. Il demande à M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères de bien vouloir lui faire connaître les raisons de cette carence qui constitue un affront à l'égard du peuple pakistanais

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 27/10/1988

Réponse. - Contrairement à ce qu'affirme l'honorable parlementaire, la France n'a pas été représentée aux obsèques du Président de la République islamique du Pakistan, le général Zia Ul-Haq, " par un fonctionnaire d'un rang très subalterne et qui n'était pas même chef de mission ". Elle l'a été par notre ambassadeur à Islamabad. Il est vrai que, pour des raisons tenant au caractère spécifique de leurs relations avec le Pakistan, certains pays, notamment les Etats-Unis et le Royaume-Uni, avaient tenu à être représentés à ces obsèques par leur ministre des affaires étrangères. Nos partenaires de la Communauté européenne avaient pour la plupart, en revanche, confié ce soin à leur ambassadeur ou même à leur chargé d'affaires. L'attitude du Gouvernement français a donc été parfaitement conforme aux usages protocolaires en pareilles circonstances. L'honorable parlementaire peut être assuré de la ferme volonté du Gouvernement de développer les excellentes relations existant entre les deux pays et les deux peuples.

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