Question de M. MACHET Jacques (Marne - UC) publiée le 20/10/1988

M. Jacques Machet demande à M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, quelles mesures il entend prendre pour remédier au manque d'attrait des postes de praticien hospitalier. La désaffection médicale vis-à-vis des postes de praticien hospitalier, due principalement à des rémunérations insuffisantes et à des conditions de travail médiocres fait qu'à l'heure actuelle un nombre important de postes ne sont pas pourvus. Le nombre de praticiens hospitaliers étant insuffisant, il se produit des astreintes et des gardes extrêmement fréquentes, perturbant la vie relationnelle et empêchant des départs en formation.

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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 18/05/1989

Réponse. - La progression du nombre de candidats inscrits au concours national de praticien hospitalier ne permet pas de conclure à un désengagement des médecins à l'égard du service public. Comme le souligne l'honorable parlementaire, il est exact que 11 p. 100 des postes des établissements non universitaires sont restés vacants après nomination des praticiens hospitaliers admis au concours national de praticien hospitalier en 1987. Ces postes, qui sont statutairement considérés comme vacants, sont le plus souvent pourvus par des praticiens nommés à titre provisoire dans l'attente du prochain concours. Cependant, certaines disciplines sont particulièrement touchées, comme la chirurgie orthopédique, la gynécologie obstétrique, la radiologie et l'anesthésie. La concertation est ouverte avec les syndicats de médecins hospitaliers sur la mise en oeuvre de mesures rendant plus attractive la carrière de praticien hospitalier. Dès 1989, il est prévu de renforcer les effectifs médicaux par un élargissement de l'assistanat. Les dispositions prises à cet effet devraient favoriser une meilleure répartition des moyens permettant de gager la création de postes d'assistants dans les établissements dont le nombre de praticiens est insuffisant pour assurer dans des conditions satisfaisantes la permanence médicale des soins. 76

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