Question de M. POIRIER Raymond (Eure-et-Loir - UC) publiée le 17/11/1988

M. Raymond Poirier appelle l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, sur le cas des laboratoires Lucien qui se trouvent actuellement dans une situation grave. En effet, le laboratoire pharmaceutique allemand Asta Pharma a résilié de façon unilatérale un contrat datant de plus de trente-deux ans de licence de fabrication, d'utilisation et de commercialisation de spécialités pharmaceutiques anticancéreuses et antispasmodiques (Avafortan, Endoxan, Holoxan, ST 52, Systral et Uromitexan). Ces spécialités étant reconnues comme indispensables au corps médical français, les laboratoires Lucien ne pourront plus diffuser ces spécialités nécessaires aux malades et seront contraints de procéder à un licenciement pouvant aller jusqu'à la moitié des salariés de l'entreprise. Devant cette situation dramatique et malgré les propositions faites par la direction des laboratoires Lucien à la société allemande, il lui demande les mesures qu'il compte prendre pour atténuer les conséquences préjudiciables sur le plan humain de la décision du laboratoire allemand.

- page 1278


Réponse du ministère : Solidarité publiée le 23/03/1989

Réponse. - Les négociations engagées entre les laboratoires Lucien, d'une part, et les laboratoires Asta Pharma et Sarget, d'autre part, ont abouti à la signature, fin janvier 1989, d'une lettre d'intention. L'accord définitif, qui porte notamment sur les six spécialités auxquelles l'honorable parlementaire fait référence, pourrait intervenir dans les prochaines semaines. Aussi n'y a-t-il, à l'heure actuelle, aucune raison de craindre que ces médicaments ne soient plus normalement distribués en France. Quant aux laboratoires Lucien, les dispositions contenues dans cet accord devraient leur permettre de poursuivre leurs activités dans des conditions satisfaisantes.

- page 501

Page mise à jour le