Question de M. TRÉGOUËT René (Rhône - RPR) publiée le 08/12/1988

M. René Trégouët appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur le problème du financement des stages de formation pour les agricultrices. Ces stages de formation, d'une durée de 200 heures, ne sont plus rémunérés que sur la base de 50 p. 100 de la durée du stage, faute de crédits suffisants. Pourtant, le financement de ces stages reste déterminant pour l'accès de nombreuses agricultrices à une formation longue et de haut niveau. En outre, les nouvelles dispositions adoptées, relatives aux conditions de capacités professionnelles exigées pour l'attribution des aides à l'installation, impliquent un effort soutenu du Gouvernement pour améliorer rapidement le niveau et le nombre des formations proposées aux exploitants agricoles. A ces motifs il convient d'ajouter le haut niveau de compétence professionnelle des exploitants agricoles chez nos principaux voisins européens qui ont pleinement pris conscience de l'importance déterminante de la formation des agriculteurs en matière de productivité, de qualité et de compétitivité agricoles. Il lui demande donc quelles mesures envisage le Gouvernement pour développer et diversifier les formations professionnelles de haut niveau en faveur des exploitants agricoles, et notamment des agricultrices.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 26/03/1992

Réponse. - En 1989, les moyens disponibles ont permis l'augmentation du volume global des heures de stage subventionnées. Cet accroissement s'est accompagné d'une amélioration du pourcentage de rémunération qui a été porté à 70 p. 100 de la durée effective du cycle alors qu'il n'était que de 50 p. 100 au 2e semestre 1988. Ce pourcentage est resté en vigueur pour 1990 et 1991.

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