Question de M. ROUJAS Gérard (Haute-Garonne - SOC) publiée le 15/12/1988

M. Gérard Roujas attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur les problèmes de l'office interprofessionnel des céréales (O.N.I.C.). Alors que le plan de 1986 prévoyait une baisse d'effectif étalée sur quatre ans, la réduction réelle depuis lors a d'ores et déjà excédé, en moins de deux ans, les prévisions sur quatre années. Face à cela, on est en droit de s'interroger sur les perspectives d'avenir de cet office. Il lui demande quelles mesures il entend prendre afin de sauvegarder l'avenir de cet organisme.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 02/02/1989

Réponse. - La réorganisation de l'Office national interprofessionnel des céréales entreprise en 1986 répond à une nécessité. L'objectif est d'adapter les missions de l'établissement à l'évolution profonde de l'économie céréalière et de réduire les frais de fonctionnement. L'effectif du personnel doit être amené à un niveau compatible avec les sources de financement sans compromettre la qualité des services rendus. Après études et consultations approfondies, il a été décidé que l'effectif passera de 1 300 agents en 1986 à 750 environ en 1990 : en tenant compte des départs à la retraite et des démissions, 349 agents seront détachés dans d'autres administrations avec perspective d'intégration. La priorité a été de fermer les sections départementales pour renforcer les services régionaux. Elle se traduit par une accélération du plan d'ajustement des effectifs, mais non par une aggravation. Le souci permanent de la direction de l'O.N.I.C. est d'adapter la répartition des tâches à l'évolution des besoins auquel l'établissement doit répondre. Garantie de bonne gestion, cette politique permet de mobiliser et de mettre en valeur les compétences de l'ensemble du personnel.

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