Question de M. CROZE Pierre (Français établis hors de France - U.R.E.I.) publiée le 16/03/1989

M. Pierre Croze attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les centres écrits du concours d'admission dans les écoles de santé des armées. A compter de 1989, les centres écrits de ce concours ne seront plus ouverts dans les ambassades et les consulats. Ils seront uniquement ouverts en métropole, aux F.F.A., dans les D.O.M.-T.O.M., à Dakar et à Djibouti. Or la Côte-d'Ivoire, pays d'Afrique qui compte le plus de résidents français, présente chaque année, par l'intermédiaire du lycée Blaise-Pascal, de nombreux candidats qui se verront dans l'obligation d'aller à Dakar passer leur concours. En raison de leur nombre, il lui demande de faire en sorte qu'un centre écrit soit bien maintenu à Abidjan, et ce pour éviter toute discrimination.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 11/05/1989

Réponse. - Les centres d'écrit pour l'admission dans les écoles du service de santé des armées ont été fermés à compter de 1989 dans les ambassades et les consulats. Cette décision vise à éviter au maximum les difficultés, voire les risques que représentent chaque année la multiplication et la dispersion des lieux d'examens. La sécurité du concours dépend en effet des conditions de surveillance, du respect des décalages horaires et des délais d'acheminement des sujets et des copies. Deux centres d'examens ont cependant été organisés en Afrique, l'un à Djibouti et l'autre à Dakar, villes où une direction du service de santé est implantée. Il n'est pas envisagé de réouvrir le centre d'examen d'Abidjan ni de revenir à la situation de 1988 avec 13 centres ouverts dans le monde entier pour seulement 75 candidats.

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