Question de M. ROUX Olivier (Français établis hors de France - UC) publiée le 25/05/1989

M. Olivier Roux attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur la nécessité de réouvrir le consulat de France à Malaga, fermé en 1984. En effet, la ville de Séville organisera en 1992 une exposition internationale - en commémoration de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb - à laquelle plus de 80 pays ont d'ores et déjà annoncé leur participation. Les routes, voies ferrées et lignes aériennes desservant l'Andalousie sont ainsi en voie de modernisation pour accueillir les 20 à 30 millions de visiteurs attendus. Il lui demande en conséquence si, dans cette perspective, il ne lui paraît pas opportun de renforcer la présence consulaire française dans cette région d'Espagne, en redonnant à notre représentation à Malaga les moyens et effectifs d'un véritable consulat.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 10/08/1989

Réponse. - Comme le relève très justement l'honorable parlementaire, l'Andalousie connaît actuellement un développement très important, à la mesure des enjeux de l'organisation de l'exposition universelle de 1992. Fort heureusement, dès aujourd'hui, notre présence consulaire dans cette province espagnole nous permet de faire face au regain d'activités que la région connaît déjà. Outre notre consulat général à Séville, nous disposons d'une antenne consulaire à Malaga, installée dans les locaux de l'ancien consulat. Les trois agents qui y sont affectés remplissent très efficacement leur mission, de sorte que nos compatriotes résidant ou séjournant sur la Costa del Sol n'ont à se déplacer à Séville que dans des cas exceptionnels. De plus, nous disposons dans toute l'Andalousie d'un réseau particulièrement dense d'agences consulaires, au service de la communauté française, que ce soit à Almeria, Grenade, Algesiras, Cadix, Jerez de la Frontera, Huelva ou Cordoue. La réouverture d'un véritable consulat à Malaga n'ajouterait rien à un dispositif déjà exceptionnel et très bien articulé autour de notre consultat général de Séville. Qui plus est, d'ici quelques années, les travaux de modernisation des réseaux routier et ferroviaire rapprocheront encore de la capitale andalouse les villes côtières, où les touristes français sont les plus nombreux. Dans ces conditions, il ne paraît pas opportun de donner une suite positive à la proposition formulée par l'honorable parlementaire. En revanche, le ministère des affaires étrangères entend renforcer, dans les deux années qui viennent, notre consulat à Séville pour mieux répondre aux besoins de nos compatriotes qui résident ou circulent en Andalousie et faire face aux tâches nouvelles qu'imposeront les manifestations de l'exposition de 1992.

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