Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 13/07/1989
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les conséquences du bouleversement opéré dans les armées et de la disparition de certaines unités de tradition chères à nos populations. Il se fait un des porte-parole des anciens des nombreuses " Sidi-Brahim " en ce qui concerne la suppression, par exemple, du 30e Chasseurs sis à Lunéville... Progrès et tradition doivent pouvoir cohabiter. Si Camerone est cher aux coeur des légionnaires, Sidi-Brahim reste un haut fait de notre histoire, cher aux chasseurs. Il lui demande donc de revoir éventuellement ce problème, et de faire en sorte que la " tradition chasseur " puisse se perpétuer au coeur de nos compatriotes par le maintien de certaines unités, et de la tenue qui leur est chère.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 14/09/1989
Réponse. - La nécessité de réduire les frais de fonctionnement de la défense impose aux armées de restructurer leurs forces et les organismes de soutien et de commandement correspondants, en veillant à maintenir leur efficacité opérationnelle. C'est dans cet esprit que l'état-major du corps d'armée de Metz, plusieurs de ses éléments organiques ainsi qu'un certain nombre d'unités devront être dissous, dont le 30e groupe de chasseurs de Lunéville en 1990. La tradition " chasseur " sera cependant et heureusement perpétuée par les nombreuses formations de chasseurs non concernées par ces mesures. En outre, à Lunéville, s'installera l'unité de commandement de la grande unité Hadès.
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