Question de M. TARCY Raymond (Guyane - SOC) publiée le 13/07/1989

M. Raymond Tarcy demande à M. le ministre de l'intérieur d'implanter un commissariat de police à Saint-Laurent-du-Maroni. En effet, la présence d'une population étrangère importante, depuis l'accueil des réfugiés surinamiens, plaide en faveur de la mise en place d'un tel service sur le territoire de cette commune, pour faire face à l'insécurité, avec les vols, agressions et meurtres dont sont victimes les populations.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 24/08/1989

Réponse. - La situation des réfugiés surinamiens en terre de Guyane et notamment à Saint-Laurent-du-Maroni demeure une préoccupation constante des forces de police et de gendarmerie. La police de l'air et des frontières assure en ce qui la concerne le contrôle de la frontière entre le Surinam et la Guyanne. La gendarmerie nationale quant à elle exerce la plénitude de ses attributions non seulement sur Saint-Laurent-du-Maroni mais sur toute l'étendue de l'arrondissement. L'implantation d'un commissariat de police dans cette commune aurait pour effet d'introduire une nouvelle répartition des compétences entre la police et la gendarmerie alors que le règlement des problèmes de délinquance existant, tant à Saint-Laurent-du-Maroni qu'en périphérie, appelle un traitement uniforme des problèmes de sécurité par une même et seule force. L'organisation et le mode de fonctionnement de l'arme semblent par ailleurs plus adaptées aux réalités locales et aux besoins de sécurité de la population de Saint-Laurent-du-Maroni. Il paraît dès lors opportun que les militaires de la gendarmerie nationale continuent d'asurer l'ordre et la tranquillité publique dans ce secteur de la Guyane.

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