Question de M. MERCIER Louis (Loire - UC) publiée le 03/08/1989

M. Louis Mercier fait remarquer à M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale que la revalorisation des prestations familiales de 1,01 p. 100 annoncée pour le 1er juillet 1989 et qui fait suite à une revalorisation de 1,11 p. 100 au 1er janvier ne couvre pas la hausse des prix, qui atteint environ 3,4 p. 100 en un an. Ces mesures se traduisent pour les familles par une perte de pouvoir d'achat d'environ 1,3 p. 100. En conséquence, il lui demande quelles mesures il compte prendre pour remédier à ce dérapage particulièrement pénalisant pour les familles.

- page 1168


Réponse du ministère : Famille publiée le 26/10/1989

Réponse. - Le Gouvernement est très attaché au maintien du pouvoir d'achat des familles. Les prestations familiales constituent, en effet, un élément essentiel des revenus des familles et notamment des plus défavorisées. La base mensuelle de calcul des allocations familiales qui sert de base de calcul à l'ensemble des prestations est revalorisée deux fois par an en janvier et en juillet, sur la base de l'indice prévisionnel des prix : les remises à niveau s'effectuent en janvier au moment où sont connus les indices définitifs des prix de l'année précédente. En 1988, le pouvoir d'achat des prestations familiales a été maintenu. En 1989, après une revalorisation de 1,11 p. 100 dont 1,01 p. 100 au titre de l'évolution prévisionnelle des prix pour 1989 de 2,4 p. 100, une seconde revalorisation de 1,01 p. 100 est intervenue au 1er juillet sur cette même base. Si une remise à niveau s'avère nécessaire au moment de la revalorisation de janvier 1990, pour tenir compte de l'évolution effective des prix pour 1989, ses modalités seront alors étudiées.

- page 1760

Page mise à jour le