Question de M. GÉRARD Alain (Finistère - RPR) publiée le 31/08/1989

M. Alain Gérard demande à M. le ministre délégué auprès du ministre de l'industrie et de l'aménagement du territoire, chargé de l'aménagement du territoire et des reconversions, de lui préciser quelle politique le Gouvernement entend mener pour assurer la reconversion des sites nucléaires abandonnés. Cette interrogation est motivée par l'exemple de Brennilis.

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Réponse du ministère : Industrie publiée le 07/12/1989

Réponse. - Electricité de France a mis en place, en concertation avec les pouvoirs publics, une politique active de reconversion des sites nucléaires abandonnés. Menée en étroite liaison avec les interlocuteurs locaux, cette politique a pour objet d'implanter sur le site et ses alentours une industrie dynamique et créatrice d'emplois ; elle passe par une prospection de projets, bien avant la fermeture du site. Les projets sont choisis en fonction de leur adaptation au contexte local, et une aide comprise entre 15 000 francs et 60 000 francs par emploi créé, le plus souvent sous forme de prêt à taux bonifié, est octroyée par E.D.F. L'établissement entend développer une véritable politique d'accompagnement ; ainsi, durant quatre ans au minimum après sa fermeture, le site fait l'objet d'un suivi, et les entreprises nouvellement implantées bénéficient d'un soutien logistique et de conseils techniques. La reconversion du site de Brennilis a répondu à ces principes. L'action d'E.D.F., engagée en 1985, a contribué à créer 213 emplois, dont cinquante sur le site même. E.D.F. a jusqu'à présent consacré 15 millions de francs à ce programme, et a décidé en 1989 de prolonger son action. C'est ainsi qu'une convention d'une durée de trois ans, visant à renforcer les actions déjà entreprises sur le site, vient d'être signée entre E.D.F. et ses interlocuteurs locaux.

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