Question de M. GOLLIET Jacques (Haute-Savoie - UC) publiée le 07/09/1989

M. Jacques Golliet attire l'attention de M. le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur le problème de la limite d'âge pour la prise en charge des traitements d'orthopédie dento-faciale. La responsabilité de l'assurance maladie est en effet limitée aux traitements débutés avant le douzième anniversaire de l'enfant. En outre, tout traitement doit être commencé au plus tard six mois après la date de l'accord sous peine de caducité de celui-ci. Cette limitation prive de nombreux enfants de la mise en oeuvre des moyens thérapeutiques médicalement justifiés. Aussi, il lui demande s'il ne serait pas possible de reporter la prise en charge du traitement d'orthopédie dento-faciale au quinzième anniversaire de l'enfant.

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Réponse du ministère : Solidarité publiée le 08/03/1990

Réponse. - Les dispositions de la nomenclature générale des actes professionnels prévoient en effet que la responsabilité de l'assurance maladie en matière d'orthopédie dento-faciale est limitée aux traitements commencés avant le douzième anniversaire. En dehors des conditions expressément fixées par la nomenclature, la seule dérogation est celle prévue par la circulaire ministérielle n° 67 SS du 29 juin 1964 aux termes de laquelle les caisses peuvent accepter de prendre en charge les traitements d'orthopédie dento-faciale entrepris sur des enfants de plus de douze ans dans les cas exceptionnels où le médecin-conseil, en accord avec le médecin traitant, constate que l'âge physiologique de l'enfant ne correspond pas, en ce qui concerne la dentition, à l'âge réel. Les contraintes de l'équilibre financier des régimes obligatoires d'assurances n'ont pas permis jusqu'à présent de modifier sensiblement cette situation ancienne, qui a conduit les institutions de protection sociale complémentaire à développer particulièrement leur intervention en ce domaine.

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