Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 16/11/1989
M. Albert Voilquin attire l'attention de Mme le ministre délégué auprès du ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire, chargé de la communication, sur le fait que lorsqu'un comédien de grande renommée, appartenant au cinéma, disparaît il fait l'objet, à juste titre, d'un hommage spécial comme la diffusion d'un film qui a eu un retentissant succès. Or, la disparition de Noël-Noël, auquel sont liés les noms d'Ademai, ou Le Père tranquille, n'a pas fait l'objet d'un tel hommage posthume. Y a-t-il un motif valable pour une telle omission ?
- page 1868
Réponse du ministère : Communication publiée le 08/03/1990
Réponse. - Tout en rendant le plus sincère hommage à la mémoire et au talent indiscuté du comédien Noël-Noël, malheureusement disparu en 1989, le ministre chargé de la communication fait observer que la rediffusion, à l'occasion d'un décès, d'une oeuvre associée au souvenir de l'auteur ou de l'interprète décédé est une coutume souvent pratiquée mais qui n'a rien d'obligatoire. Il convient de rappeler à ce propos que la programmation des émissions est de la responsabilité exclusive des chaînes, qui l'exercent en fonction de diverses contraintes dont certaines s'avèrent parfois très difficiles à éluder. Le déplacement des émissions prévues, outre qu'il est fort gênant pour le télé-spectateur et qu'il suscite fréquemment des protestations, peut se heurter à des obstacles de nature juridique, tenant notamment au régime des droits attachés à l'oeuvre : disponibilité de ces droits, s'agissant de l'oeuvre que l'on souhaite diffuser, ou échéances à respecter dans l'utilisation des droits acquis (sur l'oeuvre déjà programmée). Des raisons semblables ont probablement joué au moment de la disparition du regretté Noël-Noël, dont la réputation et la popularité ne sont pas en cause : quelques semaines plus tard (le 3 novembre), Antenne 2 a d'ailleurs diffusé dans le cadre du ciné-club La Sentinelle endormie, film de Jean Dreville, dont Noël-Noël était la principale vedette.
- page 479
Page mise à jour le