Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 28/12/1989
M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le Premier ministre quelles conclusions va tirer le Gouvernement des résultats malheureux de l'évaluation du niveau des élèves des cours élémentaires ? Devant certains chiffres, il convient d'apporter d'autres réponses. Quelles que soient les bonnes volontés, la compétence, l'argent dépensé, il faut concevoir un autre système encore plus décentralisé, plus autonome, où enseignants et parents d'élèves, élus locaux, allégés des tutelles de l'Etat et des syndicats, pourraient exercer une réelle influence sur la gestion et le fonctionnement des établissements scolaires.
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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 25/01/1990
Réponse. - En réponse à la question de l'honorable parlementaire sur l'évaluation nationale qui a été menée des élèves en cours élémentaire deuxième année et de sixième, le Premier ministre indique que cette évaluation ne présente pas du tout les aspects alarmants que l'honorable parlementaire a cru y voir, sans doute à la lecture de certains quotidiens. La presse spécialisée a diffusé des informations plus complètes et plus nuancées. Le ministère de l'éducation nationale se tient naturellement à la disposition de l'honorable parlementaire pour lui fournir les résultats complets de cette évaluation et tous les éclaircissements qu'il pourrait souhaiter. Deux conséquences principales ont été tirées. Premièrement, cette évaluation sera reconduite, allégée, l'année prochaine, en raison de l'intérêt qu'elle présente pour les instituteurs et les professeurs. Deuxièmement, les actions de formation permanente des enseignants, qui sont prévues, vont porter sur les difficultés que l'évaluation a mises en lumière.
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