Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 14/06/1990
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire sur la diffusion des épreuves de tennis de Roland-Garros. Il ne s'agit pas de nier l'importance d'un tel événement international et de l'importante diffusion dont il est l'objet à la télévision. Mais il convient de ne pas perdre de vue que les deux chaînes nationales, A 2 et FR 3 sont mobilisées pendant des demi-journées entières et que nos compatriotes ne sont pas tous des amateurs de tennis. Une seule chaîne semble devoir suffire, comme le proposent un nombre important de téléspectateurs. Comme le résume Le Canard enchaîné (un peu vite peut-être) : " Il n'y a plus de politique, plus de spectacles, il n'y a plus que Roland-Garros . " Il serait heureux d'avoir son point de vue à ce propos.
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Réponse du ministère : Culture publiée le 06/09/1990
Réponse. - Il convint de rappeler que la responsabilité de la programmation des chaînes du secteur public incombe aux dirigeants de ces sociétés, dans le cadre des missions qui leur sont imparties dans leurs cahiers des missions et des charges. En ce qui concerne la retransmission des internationaux de Rolland-Garros, l'exclusivité des droits a pu être obtenue auprès de la Fédération française de tennis, précisément parce que les chaînes du secteur public, grâce à leur association, permettent une meilleure couverture de cet événement. La diffusion sur une seule chaîne publique était donc exclue. Dans ces conditions, le tournoi 1990 a été couvert à hauteur des soixante-trois heures et sept minutes par Antenne 2 et soixante-quatorze heures et trente minutes par FR3. Deux types de rendez-vous étaient proposés : les retransmissions en direct, généralement diffusées par Antenne 2 de 14 heures à 19 heures et par FR3 de 11 heures à 12 h 30 et de 13 heures à 19 heures ; lemagazine Morceaux choisis diffusé par Antenne 2 en deuxième partie de soirée vers 22 h 30. Les deux chaînes ont pu bénéficier globalement d'un gain d'audience y compris l'après-midi où l'audience est habituellement plus faible, signe de l'intérêt d'une forte proportion de téléspectateurs pour cette retransmission.
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