Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 19/07/1990

M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur la fermeture, depuis 1987, d'une cinquième classe permettant l'accueil des enfants de deux ans, à l'école maternelle de la Guyonnerie, à Bures-sur-Yvette (Essonne). Il lui expose que le département de l'Essonne connaît un retard important en matière de scolarisation précoce des enfants, au sein de l'académie de Versailles (7,3 p. 100) comme par rapport à la moyenne nationale (3,5 p. 100). De plus, l'expérience de l'école maternelle de la Guyonnerie constituait un exemple pédagogique réussi dans la perspective de l'ouverture européenne. En effet, chaque année, cette école accueille des enfants de chercheurs étrangers (non francophones) de l'Institut des hautes études scientifiques. Il lui demande donc s'il ne pourrait envisager de rééxaminer cette décision et d'apporter les moyens financiers nécessaires à l'accueil d'enfants de moins de trois ans en école maternelle.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 20/09/1990

Réponse. - Si le taux de scolarisation des enfants de deux ans dans l'Essonne (8,15) est en retard par rapport au taux national (35,05), il se maintient depuis 1988. Il est certes souhaitable que ce niveau s'améliore dans la mesure du possible. A cet égard, la dotation de quatre-vingt-dix-neuf postes attribués à l'Essonne pour 1990 permettra de prévoir de nouvelles classes maternelles, notamment dans les zones défavorisées. C'est d'ailleurs dans les zones d'éducation prioritaires que la scolarisation des enfants de deux ans prend tout son sens et doit être principalement développée. En ce qui concerne la situation de l'école maternelle de la Guyonnerie, à Bures-sur-Yvette, il appartient à l'inspecteur d'académie de l'Essonne, seul responsable des mesures de carte scolaire, d'apporter les aménagements nécessaires en fonction des priorités et des moyens disponibles. En conséquence, le texte de la question écrite lui a été transmis afin qu'il donne à M. Jean-Jacques Robert toutes explications sur les mesures qu'il a été amené à prendre pour la rentrée.

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