Question de M. GOLLIET Jacques (Haute-Savoie - UC) publiée le 11/10/1990

M. Jacques Golliet souhaiterait connaître les conclusions que M. le ministre de la défense tire, à l'occasion de la crise du Golfe, sur les moyens navals de mise en oeuvre de la F.A.R. (Force d'assistance rapide). Il semble bien que des difficultés de transports et d'acheminements par voie maritime ont handicapé et retardé la montée en puissance du déploiement de nos forces. A cet égard, il souhaiterait connaître les améliorations qui sont envisagées pour pallier ces carences, afin qu'elles ne se renouvellent pas.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 06/12/1990

Réponse. - La décision du Président de la République d'envoyer des éléments de la Force d'action rapide (F.A.R.) en Arabie Saoudite a été prise le 15 septembre 1990 à l'occasion d'un conseil des ministres restreint. Dès le 16 septembre, une demande de transport maritime d'intérêt national, portant sur dix navires adaptés de la flotte de commerce française, a été adressée au ministre des transports. Les délais qui se sont écoulés entre cette demande et l'appareillage des bâtiments ont été brefs. Ils ont été fonction des possibilités de déstockage, d'acheminement et d'embarquement de 2 000 véhicules et de 19 000 tonnes de matériels représentant 80 000 mètres cubes. Les premiers bâtiments ont appareillé dès le 20 septembre. Les délais de transit maritime, avec accompagnement par des navires de combat, ont été normaux. Ainsi, le ministère de la défense n'a pas rencontré de difficultés particulières de transport et d'acheminement des éléments de la F.A.R. en Arabie Saoudite par voie maritime.

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