Question de M. MADRELLE Philippe (Gironde - SOC) publiée le 31/01/1991

M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de la solidarité sur l'inquiétude des internes de spécialité des hôpitaux face aux nombreuses et successives réformes médicales dont ils font l'objet. L'obligation faite aux internes de spécialité d'effectuer deux stages en C.H.G. (centre hospitalier général) risque d'avoir de graves conséquences dans certaines régions où de nombreux services accueillant notamment des urgences ne seront pas pourvus et ceci au détriment des malades. En conséquence, il lui demande s'il ne juge pas opportun de supprimer les effets néfastes de telles mesures, qui vont à l'encontre de la formation des médecins hospitaliers.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 13/06/1991

Réponse. - Il doit tout d'abord être précisé à l'honorable parlementaire que les réformes des études médicales ont été rendues nécessaires par les obligations imposées pour les directives européennes sur la formation des médecins, par les impératifs de régulation des flux, mais aussi pour répondre aux demandes des professionnels, des enseignants, et parfois des internes eux-mêmes. Ces enjeux ont été présentés dans le rapport sur le troisième cycle des études médicales remis au Parlement en 1990. En ce qui concerne le problème des stages des internes en dehors des centres hospitaliers et universitaires, le Gouvernement prendra les mesures, ainsi que l'y autorise la loi, afin que ces stages soient compatibles avec les impératifs de formation des internes.

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