Question de M. COLLETTE Henri (Pas-de-Calais - RPR) publiée le 07/02/1991

M. Henri Collette appelle l'attention de M. le Premier ministre sur la décision annoncée le 26 septembre 1990 de lancer " un effort national pour doubler d'ici quatre ans le nombre des ingénieurs en France ". Il lui signale que la région Nord - Pas-de-Calais est particulièrement intéressée par cette action qui concerne à la fois l'accroissement des formations dites classiques en grandes écoles, la mise en place d'une nouvelle filière de formation plus concrète, et le développement d'une formation universitaire de même type que celle d'ingénieur bien que ne débouchant pas sur le même diplôme. Puisque le Président de la République a indiqué lors du conseil des ministres tenu le 26 septembre 1990 : " Je surveille cette affaire avec beaucoup d'intérêt ", il lui demande donc l'état actuel des propositions concernant notamment la région Nord - Pas-de-Calais.

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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 28/02/1991

Réponse. - Comme le Président de la République l'avait souhaité, le Gouvernement a été " particulièrement " attentif à mettre en place de nombreuses filières de formation d'ingénieurs. Tous les ministères concernés ont fait de sérieux efforts dans ce domaine et le succès des " filières Decomps ", destinées à permettre à des techniciens supérieurs d'accéder au grade d'ingénieur, ne se dément pas comme l'honorable parlementaire a pu le constater dans la presse de ces derniers jours. Chacune des écoles publiques d'ingénierie de l'académie de Lille a constitué un projet de développement dans le cadre du contrat d'établissement approuvé par le M.E.N. L'ENSIMEV a ainsi pu recruter soixante-et-onze élèves en première année au lieu de quarante-deux, grâce à des extensions de locaux programmées dans le contrat de plan Etat-Région 1984-1989. L'université de Lille-I et l'institut national des télécommunications ont créé une filière Decomps (l'école nouvelle d'ingénieurs de lacommunication), sous la forme d'un G.I.E. Elle a accueilli soixante étudiants en formation initiale et soixante-quinze techniciens supérieurs en formation promotionnelle. Cela porte le potentiel de formation de l'académie de six-cent-dix-sept pour 1989-1990 à huit cent quatre-vingt onze ingénieurs pour 1990-1991. Les propositions qui ont été faites par les autorités académiques dans le cadre du nouveau schéma de développement des universités seront examinées avec la plus grande attention.

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