Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 04/04/1991

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre des départements et territoires d'outre-mer sur la diminution de crédits de 6 millions effectuée sur les 26 alloués chaque année aux expéditions françaises en terre Adélie. Au moment où un plan avait été adopté, à l'initiative de monsieur le ministre de la recherche, un plan particulier et important de développement de recherches polaires, il lui demande si cela signifie l'amorce d'un abandon par la France de son unique station polaire ?

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Réponse du ministère : Départements et territoires d'Outre-mer (DOM-TOM) publiée le 01/08/1991

Réponse. - La subvention pour les expéditions polaires françaises est d'un montant de 25 MF en 1991. Elle permet aux E.P.F. d'assurer dans des conditions normales la campagne d'hivernage 1991-1992. Il n'est donc pas question d'abandonner la base Dumont-d'Urville. Au contraire l'Etat, ministère des D.O.M.-T.O.M., a entrepris d'améliorer l'état des infrastructures en Terre Adélie. Il est notamment prévu pour 1991 l'achèvement de la construction du laboratoire de biologie, la poursuite du programme d'amélioration des liaisons radioélectriques, la modernisation des équipements de santé, la construction d'un atelier de mécanique et la rénovation de la chaufferie centrale. Le Gouvernement a d'ailleurs décidé de relancer l'effort national de recherche polaire. Une nouvelle organisation de la recherche polaire sera ainsi mise en place prochainement. En outre, une nouvelle station de recherche sera construite à l'intérieur du continent antarctique. Sa réalisation devrait offrir aux chercheurs de meilleures conditions pour effectuer des recherches plus avancées en matière de paléoclimatologie et d'études de la haute atmosphère. Cette station a pour vocation d'être largement ouverte à la coopération internationale.

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