Question de M. BOEUF Marc (Gironde - SOC) publiée le 25/04/1991

M. Marc Boeuf attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur les disparités de réussite à deux concours internes de même niveau, soit celui du C.A.P.E.S. Lettres et celui du P.L.P. 2 Lettres, histoire. Il ne comprend pas l'écart considérable qu'il y a entre les pourcentages d'admissibles et d'admis pour chacun de ces concours. Il serait bon, puisque l'on veut promouvoir l'enseignement technique et unifier le traitement des enseignants du secondaire, qu'il y ait un même pourcentage d'admissibles, afin de ne pas pénaliser l'enseignement technique.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 11/06/1992

Réponse. - Le nombre de postes offerts aux concours n'est pas déterminé en fonction du nombre de personnes qui aspirent à obtenir les postes, mais en fonction des besoins du service public. Le nombre de condidats présents à la première épreuve du CAPLP 2 interne (lettres-histoire) ayant été en 1991 un peu plus de trois fois supérieur au nombre de postes à pourvoir, le jury n'a pu admettre que 31,2 p. 100 des candidats présents. Ce pourcentage de réussite est certes inférieur à celui des CAPES internes de lettres classiques et de lettres modernes (taux de réussite respectivement de 60 et de 45 p. 100), mais reste tout à fait satisfaisant par comparaison à d'autres concours où seul un candidat sur 10 a une chance de réussir. Par ailleurs, le fait qu'il y ait plus de candidats à se présenter au concours interne de CAPLP 2 lettres-histoire proportionnellement au nombre de postes offerts qu'aux concours internes des CAPES de lettres classiques et lettres modernes peut difficilement être interprété comme un rejet de l'enseignement professionnel. En effet, les candidats au CAPLP 2 savent que, s'ils sont admis, ils continueront à enseigner dans les lycées professonnels.

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