Question de M. SOUFFRIN Paul (Moselle - C) publiée le 12/09/1991

M. Paul Souffrin rappelle à M. le secrétaire d'Etat aux anciens combattants et victimes de guerre que le cimetière militaire de Thionville a été classé nécorpole militaire nationale. Un plan de travaux de rénovation en trois phases avait été prévu par le secrétariat d'Etat aux anciens combattants, dont la maîtrise d'ouvrage a été confiée à la mission permanente aux commémorations et à l'information historique. La rénovation devait être achevée au printemps 1991. A ce jour, seule la première opération, d'un coût de 300 000 francs, a été menée à bien. Il s'agit de la pose de nouvelles croix sur les sépultures des soldats français, alliés et allemands. Les deux dernières tranches de travaux, à savoir l'aménagement paysager et l'aménagement de l'entrée avec parking sont différées, faute de crédits selon la direction interdépartementale des anciens combattants. L'herbe a aujourd'hui totalement envahi la nécropole, lui conférant un aspect de désolation tout à fait inadmissible. Partageant la légitime émotion de la population, des associations patriotiques devant l'abandon de fait d'une nécropole visitée par de nombreuses familles françaises et étrangères, il lui demande de prendre toutes les dispositions nécessaires pour financer l'achèvement, dans les meilleurs délais, de la nécropole militaire nationale de Thionville.

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Réponse du ministère : Anciens combattants publiée le 23/04/1992

Réponse. - Le projet de rénovation de la nécropole nationale de Thionville qui devait s'achever en 1991, a subi en effet d'importants retards. Les mesures de régulation budgétaire ont entraîné l'interruption du processus de remise en état alors que les travaux étaient déjà en cours. Si la première phase de rénovation des tombes a été menée à bien, l'engazonnement général de la nécropole n'a pu intervenir qu'au cours du dernier trimestre de 1991, ce qui a donné à ce site pendant un certain temps un aspect peu conforme à l'image d'une mécropole rénovée. Les gels et amputation de crédits ont donc conduit à reporter à 1992 les autres phases de rénovation (clôture périphérique et aménagement paysager) pour lesquelles des consultations d'entreprises sont en cours.

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