Question de M. TRÉGOUËT René (Rhône - RPR) publiée le 31/10/1991
M. René Trégouët appelle l'attention de Mme le Premier ministre sur l'absence regrettable de la France dans le processus de paix au Moyen-Orient. Depuis la fin de la guerre du Golfe, la France apparaît comme étrangement absente du théâtre diplomatique au Moyen-Orient, et du processus de paix qui s'est accéléré dans cette région sous l'impulsion américaine. Fait tristement révélateur qui consacre la tragique perte d'influence et de prestige de la France au Moyen-Orient : la conférence de paix historique qui va réunir, pour la première fois depuis 1947, Israël, les pays arabes et les représentants palestiniens se tiendra non à Paris mais à Madrid, qui a été choisie par les protagonistes, à la surprise des autorités espagnoles elles-mêmes . Quant aux invitations officielles à cette conférence, elles ont été lancées par Washington et Moscou, qui apparaissent bien aux yeux de la communauté internationale comme les deux seuls coorganisateurs et " parrains " de cette rencontre historique. On ne peut que s'étonner et se désoler d'une telle situation, si l'on considère les liens historiques, culturels et affectifs, multiséculaires et tout à fait privilégiés que la France entretient avec les peuples et les pays du Proche et du Moyen-Orient. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles sont les initiatives qui ont été prises par le Gouvernement pour proposer et appuyer la candidature de Paris comme siège de cette conférence de paix. Il lui demande, par ailleurs, quelles sont les initiatives que la France envisage pour être associée à part entière au processus de règlement politique et diplomatique des différents conflits du Proche et du Moyen-Orient.
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La question est caduque
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