Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 21/11/1991

M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les inquiétudes exprimées par les auxiliaires de puériculture quant à leur devenir professionnel. Ces dernières ont reçu dans une école agréée une formation sanctionnée par le certificat d'aptitude aux fonctions d'auxiliaire de puériculture et contribuent au confort, au bien-être et à l'éveil de l'enfant. La profession existe depuis 1947 et compte environ 20 000 auxiliaires de puériculture. Elle est reconnue et appréciée des pédiatres. C'est pourquoi elles ne souhaitent pas que leur fonction soit confondue avec celle d'aide soignante. Il lui demande, en conséquence, quelles dispositions il envisage de prendre afin de garantir à ces professionnelles la spécificité de leur formation.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 26/12/1991

Réponse. - Il est vrai qu'une réforme des études préparant au certificat d'aptitude aux fonctions d'aide-soignant et au certificat d'auxiliaire de puériculture est envisagée, afin, d'une part, d'actualiser les programmes et, d'autre part, de remédier aux multiples difficultés pratiques d'application de réglementations déjà anciennes et souvent lacunaires. La direction générale de la santé va mettre en place, dans les plus brefs délais, un groupe de travail chargé de réfléchir sur ces deux formations, au sein duquel sera représentée chaque profession. Il serait souhaitable que les membres du groupe s'interrogent sur l'opportunité et les modalités d'un rapprochement entre ces deux formations dans le but notamment de faciliter le passage d'une profession à l'autre. Il ne s'agit toutefois, en l'état actuel des choses, que d'un thème de réflexion sur lequel les représentants des auxiliaires de puériculture comme des aides-soignants seront invités à s'exprimer et non d'un projet définitivement arrêté. En tout état de cause, le niveau de qualification de ces professions sera maintenu.

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