Question de M. CHAMBRIARD Jean-Paul (Haute-Loire - U.R.E.I.) publiée le 02/01/1992
M. Jean-Paul Chambriard attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, à propos des vives inquiétudes des enseignants de langues anciennes de l'académie de Clermont-Ferrand qui pensent que la réforme des lycées ne va pas permettre aux élèves des séries scientifiques de pouvoir choisir en toute liberté les langues anciennes et va supprimer toute possibilité d'étudier du latin et du grec aux élèves de la série économique et sociale. Des dispositions similaires s'appliquant aux classes de 4e et 3e des collèges amèneraient la disparition des études classiques. Notre civilisation française enracinée dans un passé gréco-romain, ne doit pas se couper de ses références culturelles et doit, au contraire, favoriser l'étude du latin et du grec, instruments irremplaçables de la formation de l'esprit. Il lui demande de bien vouloir rassurer les enseignants qui souhaitent que les langues classiques ne soient pas mises en concurrence avec un autre enseignement et que tous les élèves qui ont la capacité et le goût puissent accéder à cette culture fondamentale, en complément de toute autre formation.
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La question est caduque
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