Question de M. de CUTTOLI Charles (Français établis hors de France - RPR) publiée le 09/01/1992

M. Charles de Cuttoli attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur la fermeture actuelle de notre consulat général à Lubumbashi (Zaïre). Avant les récents événements, environ cinq cents de nos compatriotes étaient établis dans son ressort. La plupart ont été évacués en raison de la situation politique. Toutefois, celle-ci étant calmée, la plupart d'entre eux sont ou vont être mis en demeure de rejoindre leurs postes dans les entreprises minières dont ils sont employés (Gecamines). Ils ne peuvent accepter de réintégrer leur emploi sans protection consulaire et, de ce chef, encourent la résiliation de leurs contrats de travail avec les graves conséquences qui en résultent pour eux et leur famille. Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui faire connaître s'il n'entend pas maintenir une antenne consulaire à Lubumbashi pour assurer la traditionnelle présence française dans cette région.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 06/08/1992

Réponse. - Afin de maintenir une présence française dans cette région, le département a décidé de transformer le consulat de France à Lubumbashi en agence consulaire. La procédure de nomination de notre agent consulaire à Kolwesi aux fonctions d'agent consulaire à Lubumbashi est en cours. Celui-ci, directeur français d'une entreprise de travaux publics, favorablement connu des autorités locales et de la communauté française, saura faire preuve de compétence pour les tâches qui lui incombent. De surcroît, ce représentant mettra au service de la communauté française les moyens logistiques dont il dispose : bureaux à Lubumbashi comme dans les autres villes du Shaba, système de communications nationale et internationale, navette courrier pour Kinshasa. La présence d'un agent consulaire peut donc rendre d'importants services dans cette partie du Zaïre. Dans le cas présent, il sera l'interlocuteur privilégié et le relais entre notre ambassade et la communauté française afin que celle-ci bénéficie d'une indispensable protection consulaire.

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