Question de M. HUSSON Roger (Moselle - RPR) publiée le 19/03/1992
M. Roger Husson attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, sur les conséquences des projets d'arrêté transformant le diplôme d'études universitaires générales (notamment Désup du 6 janvier 1992), et il regrette que l'originalité des facultés de théologie protestante et de théologie catholique de Strasbourg, " relevant à part entière d'une université d'Etat française " comme l'avait souligné le rapport du Comité national d'évaluatiton, ne soit en aucune façon prise en compte. Ces projets ne peuvent en aucun cas s'appliquer aux études de théologie protestante. En effet, le programme imposé en première année ne fait pas la place nécessaire aux matières théologiques proprement dites. Il supprime en particulier l'étude de l'hébreu et du grec qui sont essentiels à une formation scientifique portant sur l'Ancien et le Nouveau Testament. De plus, un tel changement, qui ramènerait l'enseignement de la théologie proprement dite à trois ans, isolerait l'enseignement dispensé à Strasbourg de tout ce qui se fait ailleurs dans les facultés de théologie européennes. Il lui demande donc le maintien d'un D.E.U.G. mention Théologie protestante, dont la première année garde son contenu théologique.
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La question est caduque
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