Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 14/05/1992

M. Albert Voilquin rappelle à M. le Premier ministre sa question écrite n° 14506, parue au Journal officiel, Sénat, Débats parlementaires, questions, du 28 mars 1991 et qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour. Il attire de nouveau son attention sur une position intéressante prise par le Gouvernement afin de défendre le monde rural et des services qui doivent être maintenus, après les disparitions abusives de services fiscaux, postaux ou autres, ou actuellement de nombreuses écoles qui sont souvent un défi à une carte scolaire rationnelle. Or le conseil des ministres aurait adopté un projet de loi destiné à freiner l'ouverture des pharmacies. N'y aurait-il pas lieu d'apporter une modification à ce projet et de faire une distinction entre milieu urbain et milieu rural ? Il est en effet patent que certains gros villages ou groupes de villages dont le nombre d'habitants a augmenté sollicitent une ouverture valable d'une officine pharmaceutique, et trop souvent, hélas, en vain. Les transferts d'officine devant être facilités, certes, ne sauraient en principe se faire qu'au détriment des populations rurales. Il y a là un problème qui se pose et qui devrait faciliter l'ouverture plus facile de pharmacies en milieu rural.

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La question est caduque

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