Question de M. FOSSET André (Hauts-de-Seine - UC) publiée le 21/05/1992

M. André Fosset demande à M. le ministre de l'industrie et du commerce extérieur de lui préciser les perspectives de réalisation du nouveau lycée français de Tokyo, promis depuis deux années, aux industriels français implantés au Japon. Il s'étonne des informations récentes selon lesquelles ce projet serait abandonné, alors même que la France développe une action renouvelée au Japon, sous l'impulsion du Premier ministre.

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Transmise au ministère : Affaires étrangères


Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 12/11/1992

Réponse. - Le ministère des affaires étrangères attache un intérêt tout particulier à la scolarisation des enfants des industriels et des autres ressortissants français implantés au Japon. Ces enfants sont actuellement scolarisés au lycée de Fujimi, situé en plein coeur de la ville. L'accroissement du nombre d'élèves français à Tokyo avait conduit notre ambassade à proposer la construction d'un nouveau lycée. Après avoir examiné plusieurs possibilités, le choix s'était finalement porté sur un terrain situé à Yokohama, dans la banlieue de Tokyo, dont l'acquisition devait être rendue possible par la vente de l'actuel lycée et de son terrain. Les services du Premier ministre ont, en effet, décidé que cette opération devait être financièrement équilibrée. Or le caractère déprimé du marché immobilier japonais n'a pas permis de réaliser cette opération qui n'aurait pu se faire qu'au prix d'un important déficit. Il a donc été constaté que la seule solution possible consistait à rénover les bâtiments de l'actuel lycée de Fujimi, dans lequel seraient rassemblées les classes du secondaire, et de délocaliser les classes de primaire, dans des locaux loués, dès la rentrée 1992, à des écoles japonaises du centre de Tokyo.

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